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Lupa Ødegård Portland Babes broken heart since : 29/09/2018 textos de rupture envoyés : 111 la gourmandise : 0 faceclaim : phoebe tonkin × by CALIGULA
| Sujet: cas indéfini ×× l u p a Sam 29 Sep - 18:31 | |
| Ødegård Lupa ft. phoebe tonkin ≈ crédit@tumblr.
"J'ai aimé jusqu'à atteindre la folie, ce que certains appellent la folie mais ce qui est pour moi la seule façon d'aimer."
(identification complète) Lupa l'agressive, la consonance qui trompe et qui exploite sa douceur éphémère. Lupa la louve, la solitude, la force de la nature. Ces qualités lui avaient été données à sa naissance espéraient ces parents, l'histoire en a prouvé autrement. Ødegård ou encore Odegaard, le patronyme familial qu'elle porte encore avec amertume. Synonyme de la ferme abandonnée, bien qu'elle n'ait ne serait-ce qu'une fois vu une de ces nombreuses fermes. (âge) la trentaine approche, son voile recouvre partiellement son visage, teintant son cœur d'un mélange de noir et de pourpre. La trentaine fait frissonner, ses jointures blanchissent alors qu'elle en vient à y penser, toutefois elle n'en est pas encore à là. Deux années, c'est tout ce qu'il manque et elle arbore avec une sorte de malice ses vingt-huit années passées sur ce monde, arrogante à souhait, comme si elle n'était pas paniqué par l’événement. Elle excelle dans le mensonge. (lieu et date de naissance) Paupières papillonnantes s'ouvrant sur un monde froid, aucune étreinte agréable, que l'air glacial qui lui fouettait les joues et le nez. 23 Décembre, date de sa naissance, date d'horreur, celle qu'elle méprise et ne fête plus par peur de vieillir. Éclore dans la ville de Tromsø en Norvège a toujours été source de joies et de peines pour elle, elle hésite encore entre ses sentiments contraires. (statut civil) Ancienne amoureuse, éternelle solitaire ne sachant vivre que pour ses objectifs. Oh, elle avait aimé Lupa, comme on aime l'amour, comme on peut aimer la pluie en été. Elle avait aimé si fort qu'elle s'en était étouffée, si fort qu'elle s'en était blessée, puis elle avait tout détruit, jusqu'à se détruire elle même, cassant son royaume construit avec des cartes. Désormais elle ne s'impose plus la douleur de la séparation, celle-ci l’indiffère. (emploi ou études) toute récente criminologue, elle étudie le phénomène criminel et propose des mesures en vue de le prévenir et de le gérer. Son propre vécu l'ayant aidé, il lui arrive souvent de travailler jusqu'à plus d'heure. Son travail est son fiancé, son mari, son seul amour. Elle lui est entièrement dédié.(orientation sexuelle) Éprise du désir de l'instant, de l'instinct, d'un sourire, de paumes si douces qu'elles la transportent ailleurs. Elle ne choisis qu'à moitié, mais elle désire en entier, sans compter, seulement tout donner. Elle se cache, légèrement, préférant les courbes féminines qui ont tant de fois essuyé ses larmes. (statut financier) $$$$ (traits de caractères) audacieuse × brillante × intrépide × colérique × dépendante × intransigeante × perfectionniste × compétitive × incohérente × directe × peu emphatique ou bien trop, toujours dans l'excès × sauvage × loyale × blessante × égoïste × auto-destructrice × agressive × vulnérable × méfiante × suave dans ses périodes de fragilité × dynamique × fataliste × féline × versatile (doppelganger) phoebe tonkin. (groupe choisi) REMEMBER ME.
➤ Ses pensées sont éternellement chaotiques, elle peine à se reposer, à se détendre, elle ne sait pas s’arrêter un instant pour reprendre son souffle. Elle souffre d’insomnie depuis de nombreuses années déjà et avait à une époque des paralysies du sommeil récurrentes, dormir lui fait peur, elle croise ses pires cauchemars une fois assoupie.
➤ Elle danse Lupa, comme le feu se fait happer par l’air, comme les flammes virevoltent. Elle vit pour la danse, respire pour celle-ci. Elle semble si libre lorsqu’elle en fait, le monde n’existe plus, les gens ne font que partie du décor. Plus jeune elle faisait du ballet, elle excellait dans cela mais elle a dû reprendre ses études, s’ouvrir à la " vraie vie " comme le disaient si bien ses géniteurs. Désormais ce n’est qu’un lointain souvenir qu’elle garde précieusement dans un coin de sa tête, celui qui lui ramène nostalgie et tendresse. Puis parfois, la passion est trop grande, alors elle vêtit une longue robe rouge, attache ses cheveux en chignon et enfile des talons hauts, puis se faufile dans des bars aux ambiances festives pour danser le tango. La danse ruisselle dans ses veines, elle ne pourrait jamais la chasser.
➤ Elle est l’aînée d’une famille influente possédant une grosse chaîne d’hôtels un peu partout en Norvège, Suède et en Amérique. Sa vie n’a pas été des pires mais elle a énormément ressenti le manque de ses parents durant ses jeunes années. Elle a également vécu des violences domestiques ce qui lui a valu un comportement tout d’abord craintif avant de venir petit à petit agressif. Elle ne se contrôle pas toujours et ne fait confiance à presque personne, sa confiance se mérite en plus de son amour.
➤ Elle est état-limite ou borderline selon le jargon plus connu. Elle a été diagnostiquée il y a déjà une dizaine d’années après avoir vécu de grosses crises existentielles bien étouffées par ses parents, il ne lui était pas rare de finir chaque fin d’année hospitalisée pendant son adolescence car elle ne supportait pas la pression mise sur ses épaules. Désormais elle se porte beaucoup mieux, elle n’en est pas guérie mais elle s’assume. Elle ment à la perfection, cache son état aux yeux de tous ne le montrant qu’à ceux qui importent vraiment.
➤ Les fêtes quelles qu’elles soient ne sont pas bienvenues à ses yeux, elle déteste l’atmosphère forcée de ses réunions de famille, plus ennuyantes et blessantes que réellement synonyme d’affection. Cependant elle aimait la Saint-Valentin, quelques années auparavant, celle-ci avait une véritable signification à ses yeux. Elle aimait l’amour, mais l’amour lui, ne l’aimait pas.
➤ Elle a une fille, enfin avait... c’est une histoire extrêmement compliquée. Cet enfant, elle lui a tourné le dos, tout comme à la personne avec qui elle l’a eu. Elle l’a abandonné comme elle avait été abandonnée plus jeune, ne tournant pas les yeux une seule fois. Toutefois elle écrit de nombreuses lettres, celles anonymes, sans aucun timbre, sans aucune destination si ce n’est sa conscience. Dans ces lettres elle prend des nouvelles de son enfant, de l’amour de sa vie, celui qu’elle ne méritera jamais. Leur tourner le dos c’est sans doute son plus grand regret, elle ne pourra jamais l’oublier.
➤ Elle aime les beaux vêtements, être élégante, au top de sa forme et briller lorsqu’elle arrive. Elle semble parfois arrogante, elle l’est bien souvent, c’est une femme qui ne sort jamais sans être bien habillée, une vieille habitude ancrée par ses parents. Toutefois une fois chez elle c’est une toute autre histoire, elle resterait la journée en pyjama pantoufles si elle le pouvait.
➤ Ses liens avec sa famille sont misérables, elle ne parle pratiquement avec personne si ce n’est son frère et ses cousines. Elle n’aime pas s’attacher, elle donne et demande toujours trop jusqu’à user et détruire le lien. La solitude lui convient mieux, il n’y a qu’elle qu’elle détruit ainsi.
➤ Elle n’aime pas les enfants, la graine maternelle est absente dans sa poitrine depuis toujours à force de ne pas avoir d’exemple à suivre. Elle se reconnaît en eux, reconnaît l’image de lorsqu’elle avait été petite et tout cela la met extrêmement mal à l’aise. Les enfants riment avec responsabilités et amour, deux choses qu’elle n’est pas sûre de pouvoir offrir et prendre en charge.
➤ Elle est allergique à la pélliciline et aux piqûres d’araignées. Elle souffre d'Astrapéphobie, ce qui veut dire qu'elle a peur des éclairs et de tout ce qui se rapproche de l'orage, cela la fait paniquer.
➤ Elle est sulfureuse Lupa, agressive à souhait, elle mord et griffe quiconque pourrait lui tenir tête. C’est un requin en affaires malgré son air étrangement calme, elle est violente et blessante, surtout avec ceux qui lui plaisent le plus. Elle est incapable de voir un juste milieu la plupart du temps, elle vit dans le clivage noir/blanc, soit elle vous aime, soit elle vous déteste. Le tout dans l’excès, dans la folie, dans les grandeurs.
➤ Elle a énormément perdu pendant ses jeunes années, beaucoup de personnes qu’elle aimait et respectait. A chaque fois qu’elle pose les pieds dans un hôpital afin de voir quelqu’un il lui vient à l’esprit qu’elle va perdre cette personne. Cependant elle est si secrète qu’elle dupe le monde avec ses sourires.
➤ C’est une femme très impliquée dans les organisations qui lui tiennent à cœur, elle défend le droits des femmes, soutient ceux qui comme elle vivent avec des troubles variables, tente de rendre une vie meilleure aux personnes lorsqu’elle peut leur tendre la main en toute discrétion et anonymat. Être remerciée la gêne énormément, elle ne sait jamais quoi répondre.
➤ Elle était chez les alcooliques anonymes pendant un long moment, une sombre partie de sa vie, une partie qu’elle veut mettre derrière elle. Toutefois désormais quand elle sent qu’elle part trop loin elle regarde le collier que lui a offert une personne très importante dans sa vie, cela la stabilise, bien qu’elle ne soit jamais à l’abri de ses vieux démons. Elle est dépendante, des choses, des gens, de l’adrénaline.
➤ Elle a une pièce dans sa maison complètement close, fermée aux yeux indiscrets de l’extérieur et à quiconque viendrait lui rendre visite. Personne ne sait ce qui se trouve à l’intérieur, personne n’en effleure ne serait-ce que la poignée sachant qu’elle tempête s’abattrait sur eux. Et parfois elle s’y glisse une fois seule, discrètement et y reste de nombreuses heures.
≈ When all is said and done, you'll believe God is a woman...
「 And I'm afraid I won't get out alive No, I won't sleep tonight 」 Ses paumes tremblantes venaient réfugier ses oreilles, les cacher, oublier qu'au dehors le monde se morcelait en une dizaine d'éclairs. Ses épaules fébriles peinaient à porter son propre poids, l'enfant se laissa glisser le long du mur, s'accroupissant, roulant en boule tandis que des perles salées ruisselaient le long de ses joues rouges. Elle détestait les orages, depuis toute petite, depuis qu'à chaque sursaut cette femme l'enfermait dans cette fichue pièce, attendant que sa peur ne se calme sans jamais lui essuyer ses larmes. Lupa baissa les yeux, dissimulant son front contre ses genoux, ses longues nattes tressées semblaient s'enrouler autour de sa nuque fragile, la faisant perdre son souffle, ses sanglots s'évaporaient dans le néant. Cela faisait tellement de fois, tellement de fois qu'elle se retrouvait dans cette pièce qu'elle la connaissait par cœur, les moindres objets, les moindres placards, tout. Cette punition au combien injuste au début lui semblait à présent presque correcte, de là où elle était, elle ne pouvait entendre l'orage, les cris du ciel, ils étaient étouffés par les murs. L'enfant essuya ses yeux, le brun de ses iris devenant noir dans la pièce obscure, elle resta assise, les jambes contre son torse, attendant le moment où cette femme viendrait la sortir de là. Moment où le tourment s’achèverait sur une énième remarque à propos de ses pleurs, de ses complaintes, qu’elle lui offrirait une énième baffe discrète qui n’entacherai rien à sa peau mais qui la marquerait à jamais. S’en était toujours ainsi avec elle.
La porte de la pièce doucement s’ouvrit, laissant paraître une minuscule silhouette, à peine plus petite que la sienne, plus joyeuse, plus lumineuse que qui que ce soit. Les longues nattes d’un brun identique au sien, sa sœur s’immisça dans le lieu en de petits pas rapides puis vint s’asseoir à ses côtés.
— Quand est-ce qu’ils reviennent ? — Je n’en sais rien Luz... bientôt j’espère.
Ses petits bras vinrent entourer sa taille frêle et la tirèrent contre elle, dévoilant ses bleus, ces signes de mauvaise augure. Cependant elle ne se plaignait jamais Lupa, cela ne servait à rien, ses parents étaient trop occupés, toujours ailleurs à lui demander le ciel et les étoiles. Elle ne les voyait jamais, pratiquement jamais, même pas pour son anniversaire. Parfois ils passaient en coup de vent avec certaines connaissances, se vantant de leurs exploits et de leurs enfants que pourtant ils ne connaissaient pas. Et puis dans le fond, elle provoquait tous ses coups, elle se savait malicieuse au possible. Nocive. Ses petits souliers glissèrent contre le sol, quelques fins rubans entourant sa cheville. La danse la faisait vivre et cette présence contre sa poitrine lui rappelait que finalement elle était encore là, dans ce monde. Elle était pourtant si jeune pour déjà désirer le quitter.
Toutefois elle ne le pouvait pas, sa sœur et son frère, le plus jeunes, ils comptaient sur elle, elle voyait leur désespoir même dans ses rêves. Ces cauchemars qui ne cessaient pas, plus. Cela faisait tellement de temps qu’elle ne parvenait plus à fermer les yeux et s’assoupir sans se réveiller en criant. Le cauchemar ne finissait pas, il ne faisait que s’allonger et elle, vile spectatrice elle ne pouvait que le contempler, les bras ballants.
Les monstres existaient, ils buvaient à notre table et dormaient sur nos lits.
Here we are again I feel the chemicals kickin' in It's getting heavy And I wanna run and hide I wanna run and hide I do it every time You're killin' me now And I won't be denied by you The animal inside of you.
┉┉┉
「 I'm so tired of being here Suppressed by all my childish fears And if you have to leave I wish that you would just leave 'Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone Ses doigts se crispèrent contre les tiges d'un vert glacial, vivant au possible, écrasant les épines jusqu'à s'en faire saigner les phalanges. Contre ses joues, il n'y avait plus qu'un simple ramassis de larmes et de maquillage ayant coulé, elle était si pathétique qu'elle n'osait regarder son reflet sur le bois vernis. Lupa serra son bouquet contre elle, ses yeux se baissant vers le sol, sur sa tenue infecte, choisie avec soin mais ne lui correspondant tellement pas qu'elle eût envie de vomir sur le champ. Elle ne voyait plus rien, ne distinguait que des formes indistinctes, n'entendait plus aucun bruit, aucun son, hypnotisée par sa propre impuissance et par cette rage qui lui dévorait les tripes à chaque inspiration. Elle était complètement tétanisée. Ses paupières closes firent couler une minuscule larme, elle posa sa tête contre une épaule un peu plus haute, se laissant retomber ainsi, comme un bout de chiffon. Jadis il avait été plus petit qu'elle, plus fragile, désormais il se dressait tel un pilier à ses côtés, silencieux, comprenant qu'elle n'avait rien besoin de plus sur le moment. Si ce n'était Luz. Sa Luz. Leur Luz. Il avait bien grandi, son petit frère après toute ses années, après toutes les galères, toutes les peines et les sourires. Elle le trouvait amplement plus beau et fier ainsi, elle aurait pu tendre la main et la caler contre sa joue, lui susurrer qu'elle était fière de lui, de tout ce qu'il avait fait, du courage avec lequel il affrontait tout cela. Toutefois elle ne pouvait pas, son corps ne bougeait plus, elle n'était qu'une carapace vide, vidée de toute émotion positive. Véritable épave des épreuves du temps.
Doucement une main vint saisir la sienne, caressa sa paume délicatement, ses ongles venant chatouiller son épiderme. Lupa tourna les yeux, le brun miel de son regard n'ayant jamais semblé aussi terne qu'en cet instant-là. La jeune femme à ses côtés lui sourit, légèrement, de ce sourire si apaisant, rassurant, il lui ôtait une des nombreuses briques posées sur ses épaules. Alors tout aussi tendrement, elle serra sa main dans la sienne, tremblante, fébrile, fragile. Vingt-ans ne suffisaient pas pour la faire être aussi forte, pas devant ce genre d'événements.
▬ Oh je t'en prie Lupa, nous sommes dans un lieu public, ne nous accable pas plus avec ton...amie. ▬ Mère s'il-te-... ▬ Allez vous faire foutre.
Devant ses yeux se dressaient les regards polaires de ses deux parents, des deux figures d'autorité qu'elle n'arrivait plus à aimer. Elle leur avait tant donné autre fois, de l'amour, du respect, de la confiance. Elle n'avait rien reçu de plus que des demandes ne servant qu'à combler momentanément leurs avidité. Ils ne l'aimaient pas, pas plus qu'ils ne pouvaient aimer sa soeur et son frère. Ils n'aimaient qu'eux et leur réussite, eux et leur fortune sale. Au point de prendre des années avant de remarquer à quel point cette femme qu'ils avaient engagé pour s'occuper de leur enfants leur menait la vie dure, au point de prendre des mois avant de se décider à les sortir de là. Ils lui avaient empêché de continuer ses rêves, de continuer la danse sous principe que cela n'était pas un véritable but, que cela n'allait rien rapporter. Ils ne lui avaient jamais tendu la main, pas une seule fois alors qu’elle, qu'eux en avaient eu le besoin, pas une seule fois lorsque dans ses crises elle menaçait de se foutre en l'air. Ils avaient brisé ses convictions pour la façonner à leur manière, pour qu'elle reprenne leur stupides affaires. Ils lui avaient tout pris, tout son temps, tout son amour, toute sa fichue patience. Ils lui avaient pris des moments de bonheur, de nombreuses larmes de son frère. Ils lui avaient pris sa Luz. Sa petite Luz. Sa putain de princesse, sa sœur, sa confidente, cet être si fragile et pourtant si fier à la fois. Ce n'était pas la drogue ou bien un quelconque accident de voiture qui ne l'avait tué. C'était eux qui l'avaient fait. Son poing se crispa jusqu'à faire blanchir ses jointures, elle prit le bouquet destiné à l'enterrement de sa protégée, leur balança sur le visage, la haine se lisaint dans ses yeux. Elle n'était plus qu'une bête furieuse recherchant un semblant de vengeance, cette chose qu'elle n'aurait jamais.
▬ LA FERME ! LA FERME ! Ne faites pas comme si vous étiez dévasté par sa perte ! Ne faites pas comme si vous pleuriez sa mort alors que vous n'en aviez jamais eu rien à foutre de nous ! Allez vous faire foutre, autant que vous êtes. C'EST VOUS QUI L'AVEZ TUÉ !
Elle se lança en sa direction, prête à ravager de ses phalanges leurs visages, déchirer cette robe et ce costard qui avait sans doute coûté bien plus que son éducation toute entière. Dans sa poitrine il n'y avait que de la haine, de la frustration, une tristesse si immense qu'elle s’apparentait au néant, elle la dévorait complètement. Puis, soudainement, un bras s'enroula autour de sa taille, une main attrapa son bras, l'empêchant de leur sauter dessus. Elle n'avait pas besoin de tourner la tête pour deviner qui s'était.
▬ Ne fais pas ça, pour elle, pas pour eux. Juste pour elle, c'est son moment là. ▬ Ils vont pas détruire la seule amitié que j'ai, la seule personne qui a tenu bon leurs conneries. Ils m'ont déjà pris Luz ! ▬ Je sais Lupa... je le sais. C'est fini maintenant.
Sa paume se posa sur le haut de sa tête alors que les larmes coulaient encore, qu'elle le sera contre lui, le seul être qu'elle avait pu un tant soit peu protéger d'eux. Le moment s'éternisa, elle savait à quel point il se faisait violence pour ne pas pleurer aussi, juste pour la contenir, pour la calmer, calmer ses fichues sautes d'humeur et ce fichu trouble qui la bouffait depuis de nombreuses années déjà. En quelques nombreuses minutes, elle sa calma, essuya ses joues, hocha la tête avec délicatesse avant de s'éloigner de lui. La louve bouillait de rage, de cette rage que le temps ne pourrait jamais amoindrir, ni encore effacer. Jamais ils ne lui prendraient sa belle, sa meilleure amie, celle qui l'avait soutenue du début de son adolescence jusqu'ici. Ni lui, ils ne poseraient plus ne serait-ce qu'un doigt sur son frère. Plus jamais.
Ses talons claquèrent contre le sol alors qu'elle s'en allait, les tirant avec elle, ne lançant ne serait-ce qu'un dernier regard pour ceux qui auraient dû être ses parents mais qui n'étaient rien de plus que de pauvres inconnus qu'elle écraserait un jour. Avec fierté, elle se transformerait en le monstre qu'ils voulaient créer.
Toutefois pas là, pas en période de deuil. Elle devrait survivre à cette épreuve avant. En tendant la tête vers les nuages, qu'une seule pensée lui vient en tête : Luz lui manquait. Énormément.
I've tried so hard to tell myself that you're gone But though you're still with me, I've been alone all along
┉┉┉
「 Hold still right before we crash 'Cause we both know how this ends Our clock ticks till it breaks your glass And I drown in you again... 」 Son front posé contre le sien, le blanc de sa peau ruisselle sous ses phalanges, la lueur de ses yeux était si belle qu’elle en vint à sourire. Elle l’aimait. A en crever, à en mourir dans la souffrance, étouffée, muselée par un secret qu’elle ne pouvait partager avec autrui, qu’elle devrait garder encore si longtemps. Autant de temps qu’elle ne resterait avec elle. Elle, non pas lui. Elle. L’amour qui partageait ses nuits. Elle. Le secret si intime, le prénom susurré tandis qu’elle effleurait ses lèvres des siennes, qu’elle caressait tendrement ses cheveux, avant de les tirer entre ses phalanges. A la fois douce et violente, amicale et haineuse, amoureuse et cruelle, folie du cœur. Elle était sans doute celle qui pouvait la blesser le plus, Lupa. Et pourtant, pourtant elle pansait ses plaies toujours avec la même douceur, embrassait ses doigts, calait son visage contre sa poitrine pour la cajoler. Elle était si instable, si précaire, un grain de sable tremblant dans les ouragans d’un désert. Elle blessait tant, cruelle, horrible, vexante lorsqu’elle s’emportait. Tout du moins jusqu’à reposer ses yeux sur elle, jusqu’à ce que le calme emporte la tempête, jusqu’à ce que les regrets pèsent tellement qu’elle ne vienne mettre sa fierté de côté pour s’excuser. Elle l’aimait, bordel elle l’aimait tellement, elle s’arrachait les cheveux et se griffait la peau lorsque de ses gestes brusques et de ses paroles elle la blessait. Lupa pouvait mentir au monde, mais pas à elle, elle mentait pour elle. Pour elles.
Parce que sa famille jamais n’accepterait. Ils n’étaient pas ouverts, ils ne vivaient que pour le succès. L’amour n’en était pas un, pas avec elle. Qu’elle désirait garder sa relation secrète, dans sa boîte de tendresse, égoïstement pour ne pas qu’on lui vole son bonheur. Et cette fille, cette femme était son bonheur.
Elle était arrivée du jour au lendemain, posant une veste sur ses épaules alors qu’elle était roulée en boule dans un coin, sous l’orage. Et depuis ce jour, il lui avait semblé qu’elle avait toujours été là, à chaque difficulté, à chaque crise, à chaque fois qu’elle se retrouvait à l’hopital pendant son adolescence. Puis à la mort de sa sœur aussi, lorsque Luz est décédée et que son monde entier s’est écroulé. Elle avait été là, elle lui avait tenu la main si fort qu’elle l’avait empêché de s’écrouler. S’en avait été ainsi pendant des années, des années où elle n’avait aimé qu’elle, ses années où même en couple elle venait se réfugier dans ses bras. Jusqu’à lui appartenir.
Elles sont restées ensemble 5 ans. Cinq ans où le monde se tordait sous son bonheur. Jusqu’à ce qu’elle lui demande l’impossible... « Je veux un enfant, je veux qu’on en ait un toutes les deux. » Sa chrysalide l’avait entouré à nouveau, remplie d’incertitudes, de peur, de refus, de haine pour elle qu’elle avait tant aimé. Cet enfant qu’elle ne pouvait accepter, qu’elle ne pourrait aimer, car elle était bien trop égoïste pour la partager, cet amour maternel, elle ne l’avait jamais eu. Elle ne pourrait pas l’assumer aux yeux des autres. Alors elle a fuit Lupa, lâche, abandonnant la femme de sa vie, tous ses rêves, tous ses plans. Elle l’avait quitté un jour, délaissant un message, un simple mot sur le papier et ne s’était jamais retourné.
Par la suite, elle l'avait surveillé, de loin et discrètement, voyant l'évolution dans ses yeux, la retrouvant avec un homme deux années après. Et cette petite, sa fille. Sa Maëlys. Elle ne lui a jamais reparlé depuis mais sa belle lui manque chaque jour car avant de n'être la femme de sa vie, elle avait été sa meilleure amie.
Ain't nobody hurt you like I hurt you But ain't nobody love you like I do Promise that I will not take it personal, If you're moving on with someone new
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「 That's the price you pay Leave behind your heartache, cast away Just another product of today Rather be the hunter than the prey And you're standing on the edge, face up 'cause you're a ... 」 Ses talons claquèrent contre le sol, elle croisa ses jambes, esquissant un léger sourire alors que du bout des doigts elle caressa les formes de ce collier présent sur sa poitrine. Son collier. L'aide au stress, celui qui contrôlait une de ses pulsions les plus difficiles à maintenir. Lupa passa une main légère sur sa robe blanche et brune, jeta un coup d’œil à sa montre sans réellement s'y fier. Elle avait tenu, plusieurs mois sans la boisson, sans excès, sans souffrir ensuite. Elle avait tenu chaque tentation, chaque difficulté la tête haute, le sourire ravageur et moqueur à souhait. Désormais, elle n'avait plus vraiment le temps de penser à elle, à ses difficultés, à ses problèmes... elle travaillait tellement, elle investissait tellement dans des causes qui lui tenaient à cœur, à tout ce qu'elle entreprenait que le soir venant, elle n'avait ne serait-ce que le temps de se fixer devant la glace, qu'elle passait simplement devant comme un fantôme. Ses craintes s'étaient évanouies, laissant une femme plus épanouie, plus équilibrée malgré le terrain si fragile et précaire dans lequel elle vivait depuis si longtemps. Et le soir, le soir elle ne dormait pas vraiment, elle restait éveillée, lisait un livre, observant les étoiles et le ciel, les nuages chimiques relâchés par les bâtiments face au sien. Elle ne dormait jamais vraiment Lupa, elle ne faisait que veiller quelques heures, hantée par ses cauchemars, plus de réels souvenirs que par des mémoires inventés. Sa belle lui manquait, Luz lui manquait, tant que cela lui faisait mal, tant qu'elle se sentait sous le point de s'écrouler. Mais elle ne tombait jamais Lupa, elle ne se pliait jamais, malgré la douleur, malgré la souffrance. Elle était devenue si froide, intouchable, inaccessible pour ne pas avoir à vivre ces sentiments à nouveau, ces mêmes qui lui rendaient faible. Faible ? Elle ne le serait plus jamais.
▬ Tu ne devrais pas la voir... vraiment pas. Pas après tout ça.
Lupa esquissa un sourire, féline, les mouvements lents alors qu'elle amèna son café contre ses lèvres. Son frère était bien trop inquiet pour elle, bien trop, surtout depuis la mort de leur sœur. Il était venu chaque jour pendant un mois chez elle, pour s'assurer qu'elle ne se foutait pas en l'air, qu'elle ne s'autodétruisait pas. Il l'avait retrouvé étrangement calme, une semaine après le deuil, comme si rien de tout cela n'était arrivé. Elle prévoyait juste sa vengeance, pas à pas, petit à petit, la patience folle dans ce genre de situations. Puis... il y avait eu ses retrouvailles avec la femme de sa vie... avec cet enfant, sa Maëlys. Lorsqu'elle l'avait revu, ses jeunes années lui étaient retombées en pleine face, elle avait sourit, maladroitement, avait accepté d'aller boire un café avec elle. Cet enfant le troublait, il lui ressemblait légèrement, elle se sentait inconfortable. Alors elle n'avait pas tardé à fuir, délaissant juste sa carte sur la table, comme si cette femme, cette femme qui aurait dû être sienne n'avait été rien d'autre qu'une inconnue. Elle était retombée dans l'alcool, dans les quelques ennuis qu'elle pouvait attirer. Elle aimait tant les gens dangereux Lupa, elle aimait tant battre des ailes près des flammes, croiser des cœurs sombres, panser leurs plaies. Les aimer un soir, pour ne plus jamais revenir ensuite.
C’était peut-être bien cela le problème, le fait qu’elle s’y reconnaissait en eux.
Toutefois son travail lui permettait d’améliorer les choses, elle l'espérait car il la rassurait, lui donnait l’impression que ses sombres années passées n’etaient que derrière elle. Elle n’en brillerait que plus, c’etait une promesse et la solitude ne lui peinait plus aussi souvent, elle avait appris à faire avec, quittant sa meute pour parcourir les terres seulement accompagnee de sa propre compagnie.
Mais jusqu’à quand ?
Natural A beating heart of stone You gotta be so cold To make it in this world Yeah, you're a natural
(prénom/pseudo) Forgìven. (pays) suisse suisse. (ton avis sur le forum) j'aime beaucoup, le contexte est super sympa et le thème est à tomber. (tu nous a trouvé où?) je... ne sais plus. (type de personnage) inventé chef !
Dernière édition par Lupa Ødegård le Mer 3 Oct - 15:53, édité 14 fois |
| | | William Beaufort Portland Babes broken heart since : 29/08/2018 textos de rupture envoyés : 413 la gourmandise : 15 faceclaim : brandon flynn made by Merenwen.
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Sam 29 Sep - 18:34 | |
| L'avatar + le pseudo + le début de fiche, j'aime, j'aime, j'aime ! Bienvenue parmi nous et courage pour le reste de ta fiche ! |
| | | Savannah Coleman Portland Babes broken heart since : 25/08/2018 textos de rupture envoyés : 3047 la gourmandise : 180 faceclaim : gabriella wilde ©calypsie ♥
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Sam 29 Sep - 18:54 | |
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| | | Diego Rivera Portland Babes broken heart since : 05/09/2018 textos de rupture envoyés : 36 la gourmandise : 0 faceclaim : toni, bella (gif by estelle) ♡.
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Sam 29 Sep - 19:21 | |
| tonkin bienvenue à la maison |
| | | Lupa Ødegård Portland Babes broken heart since : 29/09/2018 textos de rupture envoyés : 111 la gourmandise : 0 faceclaim : phoebe tonkin × by CALIGULA
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Sam 29 Sep - 19:45 | |
| OMG vous êtes tellement sweet Merci beaucoup en tout cas, c'est vraiment adorable, je me sens déjà à la maison eufgig. Je me hâte de finir ça, en espérant ne pas vous décevoir |
| | | Jimmy King Portland Babes broken heart since : 19/09/2018 textos de rupture envoyés : 161 la gourmandise : 90 faceclaim : antoine olivier pilon (avatar hoodwink, signature, crack in time).
| | | | Bens Goldstein Portland Babes broken heart since : 24/08/2018 textos de rupture envoyés : 312 la gourmandise : 5 faceclaim : armie hammer / av@savannah; sign@astra
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 6:00 | |
| ce début de fiche m'éblouie si beau, et cette plume bienvenue phoebe est à tomber, tout bonnement parfaite bon courage pour la suite de ta fiche, j'ai bien hâte de la découvrir un peu plus cette lupa |
| | | Asher Rifkin Portland Babes broken heart since : 26/08/2018 textos de rupture envoyés : 645 la gourmandise : 150 faceclaim : bill skarsgard (c) bibi
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 6:09 | |
| j'suis fan du choix d'avatar, du pseudo choisi et ce début de fiche bienvenue et bonne chance pour ta fiche me tarde de lire la suite |
| | | Héliodore O'Toole Portland Babes broken heart since : 24/08/2018 textos de rupture envoyés : 426 la gourmandise : 90 faceclaim : Dominic Sherwood, by Carole71
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 6:35 | |
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| | | Jean Forman Portland Babes broken heart since : 19/09/2018 textos de rupture envoyés : 77 la gourmandise : 0 faceclaim : nathalie emmanuel // killer from a gang // kane
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 8:18 | |
| bienvenue par ici et bon courage pour le reste |
| | | Timeo Kostas Portland Babes broken heart since : 04/09/2018 textos de rupture envoyés : 149 la gourmandise : 0 faceclaim : tchalamet, cosmic light (ava), estelle bb (gif signa)
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 9:50 | |
| phoebe + le prénom, t'as définitivement mon respect éternel. welcome home sweetie. |
| | | Wade O'Connor ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 21/09/2018 textos de rupture envoyés : 143 la gourmandise : 55 faceclaim : Jake Hold (kaotika)
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 9:52 | |
| Oh tiens, une louve Bienvenue par ici toi J'suis la panthère noire dans le coin, à ce qu'il paraît Phoebe + ta plume, t'est à tomber. Bon courage pour la suite. |
| | | Andrea Phelps Portland Babes broken heart since : 27/08/2018 textos de rupture envoyés : 1170 la gourmandise : 0 faceclaim : Scott Eastwood
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 11:36 | |
| Bienvenue jolie demoiselle, bon courage pour la suite de la fiche ! |
| | | Cléo Amstrong ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 11/09/2018 textos de rupture envoyés : 227 la gourmandise : 15 faceclaim : milo (lempika) (signa/ solosands)
| | | | Lupa Ødegård Portland Babes broken heart since : 29/09/2018 textos de rupture envoyés : 111 la gourmandise : 0 faceclaim : phoebe tonkin × by CALIGULA
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Dim 30 Sep - 14:25 | |
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| | | Wade O'Connor ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 21/09/2018 textos de rupture envoyés : 143 la gourmandise : 55 faceclaim : Jake Hold (kaotika)
| | | | Bear Matthews ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 25/08/2018 textos de rupture envoyés : 438 la gourmandise : 0 faceclaim : gosling, nympheas.
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Jeu 4 Oct - 4:22 | |
| Bienvenue |
| | | Lupa Ødegård Portland Babes broken heart since : 29/09/2018 textos de rupture envoyés : 111 la gourmandise : 0 faceclaim : phoebe tonkin × by CALIGULA
| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Jeu 4 Oct - 4:41 | |
| Heeey ! Merci à toi c’est adorable |
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| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a Jeu 4 Oct - 5:13 | |
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| Sujet: Re: cas indéfini ×× l u p a | |
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