Freja Czapski Portland Babes broken heart since : 25/09/2018
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 |  Sujet: parler aux satellites. // freja Mar 25 Sep - 19:57 | |
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czapski, freja
ft. pyper smith ≈ crédit@tumblr.
"il faut choisir de n'pas y penser. choisir que ça n'existe pas. "
(identification complète) freja czapski, rien qui ait des consonnances américaines, qu'ce soit à la couleur blafarde de ta peau ou dans la tonalité d'ton nom. (âge) vingt-deux années écoulées, l'temps qui semble néanmoins s'être arrêté, resté en suspens depuis que stan est parti, depuis que stan s'est perdu entre les étoiles, les nuages. stan qu'est jamais r'descendu, tu l'as attendu, tu l'attends toujours. (lieu et date de naissance) treize juin quatre-vingt seize, t'as poussé ton premier cri à cracovie, jolie ville polonaise aux facettes pourtant bien cachées. cracovie qui t'a étouffée, cracovie qui t'a meurtrie, qui t'a arraché toute envie d'continuer. (statut civil) célibataire, freja, t'es brisée. douce colombe à qui on a coupé les ailes. si frêle, fragile. si forte à la fois. freja, qui espère un jour, qu'l'amour frappera à la porte, qui espère être capable d'le voir arriver, d'le saisir par la main. d'jamais plus l'lâcher. (emploi ou études) tatoueuse, tu diffuses l'encre du bonheur, tes dessins, sur les peaux des gens. tu fais naitre des sourires et faut croire que ça t'plait, encore. (orientation sexuelle) tu t'fixes rien, tu t'figes pas sur les normes qu'on t'impose. t'es pansexuelle, t'en a rien à foutre d'avoir un mec, une gonzesse en face d'toi. tu veux juste des bras, un sourire, l'contact de la chair. (statut financier) $$$$, tu t'débrouilles, tu t'en sors, freja. t'es pas à plaindre, t'as c'qu'il faut à la fin du mois pour être heureuse, d'quoi t'offrir des petits remontants à base de cachetons et d'nicotine. (traits de caractères) timide, renfermée, colérique, silencieuse, anxieuse, grande angoissée (sujette à des crises), impulsive, besoin d'attention, besoin d's'ouvrir aux autres - d'trouver la personne qui la f'ra sourire à nouveau, rire à nouveau. froide, loyale. (doppelganger) pyper smith. (groupe choisi) toy boy.
first. freja, t'es sujette à une maladie héréditaire, maladie qui s'est déclarée à l'aube d'tes vingt-deux ans, maladie qui t'a déjà arraché stan, ton jumeau, ton double. ton palpitant déglingué, ton myocarde abruti prêt à tout envoyer valdinguer, à t'lâcher, t'faire crever, sur un coup du sort, un coup d'humeur. secondly. tu fumes, tu bois. ça t'est déconseillé, mais tu t'interdis pas les plaisirs d'la vie qui pourrait t'être enlevée du jour au lendemain. tu vis, t'essaies d'vivre, d'retrouver la joie qu'on t'a enlevé il y a deux ans, déjà, lorsque stan a rejoint les anges. t'essaies d'te reconstruire, loin des tiens, loin d'la vie qu't'as toujours connu. thirdly. tu dessines depuis ton plus jeune âge, t'as toujours rêvé d'être artiste, d'exposer tes dessins au monde, d'voir tes dessins parcourir l'univers, t'permettre de laisser ton empreinte, ta trace. parc'que tu n'veux pas être qu'ephémère. alors, tu graves des peaux, des mémoires, tu disperces de l'encre sur des épidermes, tu fais naître des sourires. ça t'passionne. fourthly. t'as pas trouvé l'amour, t'as peur d'aimer, en réalité. peur d'aimer pour perdre à nouveau, peur d'aimer pour être encore brisée. aimer n'est que douleur, aimer rime avec douleur. et toi, t'es rien d'autre qu'une poupée d'chiffon cachée derrière son oreiller à trembler à l'idée d'croiser un regard qui changera l'destin. fifthly. t'es pas très bavarde, t'apprécies assez d'te cacher, dans l'ombre, dans ta solitude. t'es discrète, effacée, il arrive qu'on n'remarque pas qu't'es là. parc'que tu veux pas d'la pitié du monde, tu veux pas entendre les j'suis désolé, j'espère qu'ça ira. tu veux pas des mensonges, des tons mielleux. parc'que t'es malade mais pas infirme, pas morte. t'es vivante, et tu vas tout faire pour l'rester.
≈ histoire d'un battement.
ça part d'un cri, ça part d'un hurlement.
ta vie qui change, qui s'bouleverse un peu trop fort. tout qui vole en éclats.
maman, freja! maman, freja! t'as aucune idée l'heure qu'il est, poupée. tu sais pas c'qu'il s'passe. tu veux pas savoir. parc'que t'entends stanisław, qu'ton coeur s'affole, qu't'as l'impression qu'tu vas y laisser ta peau. tu cours, tu traverses sans réfléchir. la porte qui vole, ton corps frêle qui s'met à trembler, qui tremble si fort, t'en oublie d'respirer. parc'que stan va pas bien, tu l'vois à sa tête, tu l'vois quand tu t'approches d'lui. ton double va mal, tu peux pas supporter ça. les larmes sur tes joues, la douleur, l'horreur. maman, maman appelle à l'aide ! qu'tu hurles, qu'tu t'crèves les poumons. tu t'agenouilles à côté d'lui, tu l'prends contre toi, il cesse pas d'crier, ses mains sur la poitrine. merde, merde. non, il peut pas. c'est pas l'moment. ce sera jamais l'moment, parc'que tu peux pas vivre une vie sans lui, tu peux pas vivre seule, perdue dans l'univers, l'fantôme de ton jumeau à tes côtés.
tu supplies, tu pleures, tu cries. tu t'sens t'briser peu à peu, tu t'sens mourir lorsqu'on t'balance qu'il est malade, qu'c'est trop tard. putain d'connerie héréditaire. t'as envie d'partir, toi aussi. parc'que si stan part, ta vie perd tout son sens, ta vie part avec lui. ton coeur part avec lui. tout l'suit. t'as envie d'hurler ta douleur, d'la balancer au monde entier, d'bannir toutes ces putains d'maladies, d'aller claquer une tarte dans la face de c'bon dieu qui s'empare du plus bel ange d'ta vie.
et c'bip strident, celui qui t'rit à la gueule.
c'bip qui t'crache qu'tout est terminé, trop tôt.
parc'qu'on peut pas s'en aller à seulement vingt-ans, on peut pas disparaître comme ça.
t'as envie d'disparaître, six pieds sous terre. t'as envie d't'envoyer loin. t'es vide, seule. anéantie, seule dans un monde qu'tu comprendras décidemment jamais. petite poupée frêle, si fragile, pas préparée à affronter une perte de c't'importance, pas préparée à perdre l'amour d'sa vie. et tard freja, tu t'recroquevilles encore contre toi-même, dans l'lit d'ta chambre adolescente. tu t'recroquevilles, tu rêves d'tout, d'rien. de stan, là, à tes côtés. la descente aux enfers, l'coeur défoncé, l'coeur éclaté, éparpillé quelque part dans c'vaste monde.
mais viens, freja, on change d'vie, on plaque tout, on prend nos économies et on s'barre.
il en faut pas plus, jolie freja, pour qu'tu boucles ta valise, pour qu'tu t'tires, qu'tu laisses cracovie la belle derrière toi, sans un au r'voir ou même un adieu. tu laisses stan derrière toi après la dernière rose déposée, la dernière larme versée. parc'qu'il est temps qu'tout change. à la dérive, incessante, inchangeante, tu parcours des endroits qu't'aurais jamais imaginé, t'arrives à portland alors qu't'aurais jamais cru y arriver, qu't'aurais jamais cru tomber ici un jour.
portland, si différente. portland, rien à voir avec tout c'que t'as connu avant. portland et son air d'renouveau, savannah, l'groupe, la dérive perpétuelle et pourtant l'impression d'exister, un peu, à nouveau.
mais y'a vraiment rien qui est fait pour aller bien, dans ta vie. c'est c'que tu commences à croire. parc'qu'un d'ces matins, d'ceux où on a pas envie d'se lever, d'ces matins où tu travailles sur tes croquis qu't'adores, où tu prépares les rendez-vous à venir, c'est l'trou noir.
l'trou noir, puis l'hôpital.
les examens, les analyses.
l'disque qui tourne en rond, qui s'répète trop.
mais ça change tout, cette fois, lorsque l'médecin t'regarde, l'air grave, dans les yeux, en écorchant ton nom pour dire : mademoiselle czapski, vous êtes malade. vos jours, vos mois sont comptés. et tu t'rends compte, d'un coup,freja, qu't'as pas envie, que c'dont t'as tant rêvé depuis la disparition de stan t'effraie trop, parc'que t'as reconstruit ta vie, t'es pas heureuse, mais t'essaie d'l'être. tu veux pas mourir, tu veux pas partir. parc'que c'est pas maintenant qu'ça doit se faire, qu'il t'reste tant d'choses à voir.
pour stan.
pour toi.
pour vous.
(prénom/pseudo) anais/divague. (pays) fr. (ton avis sur le forum) c tro mosh. (tu nous a trouvé où?) j'suis tim lpb. (type de personnage) pl de sav bb d'amour.
Dernière édition par Freja Czapski le Ven 28 Sep - 19:41, édité 16 fois |
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