[F. Aphrodite]Pardonne moi...

’étais nerveux, vraiment nerveux. Je devais me rendre à ce parc pour rencontrer mon fils que je ne connaissais pas. Non pas parce que je ne connaissais pas son existence, mais plutôt, parce que je les avais abandonnés pour un mensonge de ma femme. J’ai à peine connu mon fils et je m’attends à ce qu’il soit distant avec moi. Elle avait beau avoir dit toutes ses choses la veille, elle avait tort. J’ai été marié à ma femme sans la trompé pendant quelques années et puis j’ai trouvé Aphro’. Alors oui j’ai déjà essayé d’en avoir qu’une seule et je sais qu’aujourd’hui, je ne peux plus qu’en avoir qu’une seule. En plus, elle m’avait volé ma lettre. Si je ne la lui avais pas envoyée c’est que je ne voulais pas qu’elle la lise et elle est partie avec. Je suis un con qui se fait toujours avoir, qui se fait manipuler. Oui c’est ça, je me fais manipuler par elle. J’ai beau être cruel envers elle, comme elle le dit si bien, mais elle l’est tout autant envers moi, alors on est quitte. C’est elle qui n’a pas fait de retour sur ma première lettre et mes messages textes, alors qu’elle fasse avec. Je suis malheureux, parce que je ne sais pas aimer de la bonne façon, parce que les deux femmes que j’aime me manipule, parce que chacune d’elle me veut pour elle toute seule. C’est moi en réalité là-dedans la victime. Après tout, j’étais déjà avec une femme quand Aphro a décidé de me séduire et de tomber amoureuse de moi, alors qu’elle savait très bien dans quoi elle s’embarquait, et maintenant, elle refuse que ça continue ainsi, mais c’est comme ça. Je vais récupérer ma lettre à tout prix. Oui je lui ai fait un gamin, oui on l’a gardé, mais non il n’était pas prévu. On en à pas parler en long et en large de son arrivé. Il est arrivé par accident, alors qu’on se fiait à son calendrier menstruel pour faire l’amour. Elle avait dû ovuler plus tôt ce mois là. Oui j’ai accepté l’enfant, parce qu’elle ne voulait pas avorter et je ne voulais pas être en dehors de sa vie, après tout, je passais plus de temps avec elle qu’avec ma femme. Et j’ai osé abandonner mon fils, abandonner l’amour de ma vie, pour un mensonge de ma femme. Je me sens si mal que je ne dors presque plus. Elle a beau dire qu’elle se détruirait pour moi, mais moi je me suis détruit pour elle, j’ai failli mourir d’amour parce qu’elle me manquait et que je n’avais pas de nouvelles d’elle.

J’ai dû prendre mon courage à deux mains pour me rendre au parc ce matin. J’avais pris ma journée. J’avais passé la nuit sur le divan dans mon bureau et à la fin de la journée de la veille, j’étais aller chercher un cadeau pour Loïc, une peluche en petit chien. Pour Aphro, je lui avais pris un collier pendentif en forme de cœur en or. Par la même occasion, je m’étais acheter des vêtements neufs tout aller pour la journée et mis le parfum préféré d’Aphrodite, que je n’avais pas porté depuis un an. Je prends le sac contenant les cadeaux et quitte mon bureau et je me dirige dans ce parc où nous avions l’habitude de prendre une marche depuis que nous nous sommes mis ensemble. Une fois arrivé, je l’attendais sur ce même banc où nous étions embrassés pour la première fois il y a six ans. Elle n’était pas encore arrivée. J’étais vraiment à l’avance. J’en profite pour en sortir la petite boite contenant le bijou pour mon amour. Sur le cœur était gravé « Pardonne moi… love Kaleb » Je caresse le cœur que je laisse dans son étui. Sans me douter si Aphro arrivait ou pas, ou me voyait même faire. Elle me détestait autant qu’elle m’aimait. Je savais que notre amour ne sera plus jamais le même. Elle me donnera toujours des pics et me le remettra toujours sur le dos ce que je leur ai fait. Et je n’aurai autre choix que de l’accepter, c’est tout ce que je mérite maintenant.

phrodite avait demandé à sa mère de récupérer le petit à la crèche, elle avait besoin de prendre du temps pour elle. Elle était encore sous le choc d’avoir revu Kaleb, elle avait décidé de faire les magasins. Elle avait acheté des nouveaux vêtements pour son fils, mais aussi pour elle. Pour le petit, elle lui avait acheté une petite veste en cuir avec une petite chemise blanche avec un jean bleu délavé avec des petites Converses blanches. Et pour elle, une mini-jupe écossaise avec un chemisier et des nouveaux dessous. Elle avait fait aussi un petit tour au coiffeur et l’esthéticienne, elle avait besoin de prendre du temps pour elle. Elle était aussi allée chez le bijoutier pour acheter un cadeau pour Kaleb, elle était à la recherche du cadeau parfait que sa femme ne se doute pas qu’une femme puisse lui offrir. Elle fit graver au derrière : « Pardonnes-moi Love Ta Déesse Aphrodite ». Elle devait se faire pardonner de son absence et de tout ce qu’elle avait dit. Elle était tellement malheureuse, elle errait dans les rues de Portland. Elle repensait à l’arrivée de Loïc dans leurs vies, elle n’avait pas fait exprès de tomber enceinte, sans l’avoir prévu. Elle était sur le point d’intégrer un grand cabinet d’architecture quand elle apprit qu’elle était enceinte. Elle ne voulait pas avorter par principe, mais aussi car elle était enceinte de l'homme de sa vie. Elle a avait à plusieurs reprises imaginer sa vie sans enfant pendant les premières semaines de grossesse. Surtout quand elle était toute seule à la maison, elle avait et plusieurs fois des idées noires. Revenons au présent, elle avait perdu pendant un an le père de son enfant. Et un an d'un amour inconditionnel et fusionnel. Elle avait refusé par fierté ne plus avoir de ses nouvelles pour ne pas souffrir davantage, mais elle avait encore plus de mal à ne pas savoir ce qu'il devait. Elle était allée voir dans tous les lieux qu'ils avaient fréquenté, alors ils étaient encore un couple. Puis elle avait arrêté tous les autres sauf le parc. Elle y allait tous les jours depuis qu'il avait disparu de leurs existences. Ce soir là, elle y était allée en repensant à un pique-nique nocturne qu'ils avaient partager. Elle était vraiment nostalgique de cette époque. Quand elle rentra à la maison, Loïc avait déjà pris son bain. Il l'avait accueilli avec un énorme câlin comme toujours, elle le serra fort dans ses bras et lui dit: « Bonsoir mon petit cœur, j'espère que tu as été bien sage à la crèche et avec Mamina.». Sa mère lui dit oui de la tête, elle alla donc prendre son bain comme le petit était déjà en pyjama. Sa mère avait décidé de rester un peu plus longtemps que prévu. Aphrodite avait besoin de se reposer de cette journée riche en émotions, elle voulait déjà être au rendez-vous qu'elle avait fixé à Kaleb. Ils allaient être à nouveau réunis avec le petit. Elle l'aimait toujours, mais leur amour n'allait jamais être comme par le passé.

Aphrodite avait passé la nuit à lire et relire les lettres que Kaleb lui avait écrites. Elle avait aussi bien entendu pleurer. Elle s'en voulait tellement de n'avoir pas ouvert ses lettres bien avant. Elle les avait soigneusement garder dans une boîte tenues avec un ruban à cheveux qu'elle avait quand elle était toute petite. Ce matin quand elle se réveillait, il était sept heures et demi quand elle ouvra les yeux. Elle s'était endormie avec les lettres de son homme dans les mains. Sa mère et Loïc étaient dans sa chambre, elle avait dormi d'une traite sans aucuns cauchemars. Elle avait le sourire, elle serra fort son fils contre elle en lui disant: « Bonjour mon petit cœur, je t'aime tellement fort. Aujourd'hui on va passer la journée dehors. Maman te réserve une bonne surprise. Allez on va faire une petite toilette et maman va te préparer. Mais gère avant maman va boire son café.». Elle remercia sa mère d'être rester avec elle. Quand sa mère commença à lui sembler trop curieuse, elle lui demanda gentiment de les laisser pour qu’Aphrodite et lui puissent se préparer.

Une fois qu’elle avait préparé le petit ainsi que le pique-nique. Elle se prépara sans oublier le parfum préféré de Kaleb « Scandal ». Elle mit le petit dans sa poussette ainsi que son cadeau pour Kaleb. Elle regarda son fils avec un grand sourire et lui dit: « On va voir papa mon bébé. J'espère qu'il sera là… Mais avant on va aller lui acheter un petit cadeau de ta part… ». Loïc se mit à sauter dans la poussette en guise d'acceptation. Elle lui caressa la joue et vérifia qu'elle n'avait rien oublier. Une fois qu'elle était fin prête , elle partit à la recherche d'un petit cadeau symbolique. Elle chercha pendant une bonne heure et elle trouva un petit train en bois où elle fit gravée « Dad ». Elle le fit emballer et elle espérait que Kaleb allait apprécier.

Quand la mère et le fils arrivèrent sur le lieu de rendez-vous, Kaleb était déjà là. Il se souvenait de leur banc, elle commençait à être nerveuse et avoir le cœur qui battait anormalement fort comme la première fois où elle l'avait croisé dans l’amphithéâtre de la fac. Elle regardait leur fond qui avait les yeux bien ouverts. Il avait compris que ce jour-là était particulièrement exceptionnel pour tout le monde. Elle était de plus en plus nerveuse, au fur et à mesure qu'elle avançait vers lui. Et une fois qu'elle fut devant lui, elle détacha le petit et le prit dans ses bras et caressa les cheveux de son homme et lui dit: « Hey salut.. Comment tu vas ? ». Elle attendait avec impatience le son de la voix de cet homme qui était le sien et surtout le père de son enfant. Elle se sentait tellement nerveuse que son cœur ne faisait l'accélérer. Loïc était lui aussi train de regarder l’homme qui était son père.

e referme mon cadeau pour Aphrodite, elle ne l’avait pas remarqué, par chance. Je pose la boite à mes côtés. Le regard brillant et un sourire aux lèvres, je fixe mon fils, qui a tellement changé. J’ai l’impression de ne pas voir ce même petit garçon que j’avais laissé tomber il y a un an. Mais qu’est-ce que j’ai fait? Je suis un con. Il me fixait, comme je le fixais, on dirait l’une de ses pubs à la télé de « pure life » pour annoncer les bouteilles d’eau. Où Les gens se regardent dans la vitrine et y voit comme reflet, un bébé de 18 mois, comme si cette eau pouvait garder cette jeunesse perdue. Ce que j’y voyais en mon fils… c’était moi. Je ne peux pas nier ma paternité. En plus, il portait, pratiquement, les mêmes vêtements que moi, à un ton de couleur différent. Je regarde Aphro qui me demandait comment j’allais. Salut… je vais bien, malgré… la fatigue de la nuit. Trop nerveux pour aujourd’hui, j’imagine… je suis content de vous voir. Je frémis à sa caresse dans mes cheveux, ce geste de sa part m’avait manqué. Ma femme ne me le faisait jamais. Je rougis alors. J’étais nerveux, je ne sais pas pourquoi, par peur que le petit ait peur de moi sans doute ou juste, de ne plus savoir être un père pour lui. Encore plus depuis que je vois la ressemblance entre nous, c’est fou, on dirait mon clone.

J’approche ma main de celle du petit et je prends sa petite main entre mes doigts. Coucou toi. T’as vu, on est habillé presque pareil. Je caresse sa petite main qu’il ne retire pas de la mienne. Il me fixait, ébahis de me voir, d’essayer de comprendre qui j’étais. Si Aphro dit vrai, il essaie peut être juste de réalisé que l’homme sur les photos était maintenant en vrai devant lui et qui lui parlait. Ça devait lui faire bizarre tout ça. Je lâche sa main pour venir caresser sa petite joue de bébé. Je suis ton papa Loïc, je suis content de te revoir. Une larme coulait en silence sur ma joue, ému par tout ça. Je regarde Aphrodite et je souris en coin. Je sais très bien qu’elle aurait pu me rejeter, me refuser ce retour dans sa vie, mais je vois à quel point elle m’aime, qu’elle a besoin de moi. Beaucoup plus que ce que ma femme a besoin de moi. Aphro est l’amour de ma vie, Alicia mon pilier. Je viens faire attention au petit pour m’approche d’Aphro et venir l’embrasser, mordillant sa lèvre, tout en posant mon front contre le sien. J’ai un cadeau pour toi, mon amour. Je me recule ensuite pour prendre la boite laisser à côté de moi plus tôt. Je l’ouvre devant elle, lui dévoilant le cœur en or et argent, gravé en plein dessus ces mots « Pardonne-moi… love Kaleb » Ornés de cette rose en argent qui emplissait le cœur. Je me mords la lèvre. Tu l’aimes? Je sors le bijou de sa boite et le soulève devant son regard, le détachant, venant le lui mettre autour du coup, prenant soin de caresser sa nuque avec mes doigts.

phrodite et Loïc se tenaient devant Kaleb, sans un bruit. Elle était assez étonnée qu’ils puissent avoir presque la même tenue. Elle en avait les larmes aux yeux, elle avait envie de fondre, car la pression entre eux commençait à disparaître. Elle était heureuse d’être à nouveau une famille, elle regardait son fils puis Kaleb. Ils étaient tellement pareils, elle passa une main dans ses cheveux, elle avait plus envie de le quitter. Elle savait qu’elle devait accepter la situation, elle lui répondit : « Nous aussi on est contents de te voir. ». Elle ressentait les frissons de son amour, elle était vraiment mieux depuis qu’ils étaient à nouveau réunis. Kaleb était nerveux, cela se voyait et elle lui caressa la joue et lui dit : « Ne te stresses pas, on ne va pas partir hein… Je suis très nerveuse, mais je suis tellement heureuse d’être là avec nous deux. Je suis avec les deux amours de ma vie. Tu vois que je te mentais sur votre ressemblance tellement frappante. ». Elle voulait immortaliser cet instant au plus, vite mais elle avait le temps tout le long de la journée.

Elle regardait Kaleb s’approcher de leur fils qui était assez surpris de le voir. C’était normal, il ne l’avait pas vu d’un an. Il ne se souvenait pas de lui, même si Aphrodite lui avait montré des photos d’eux quand Kaleb vivait encore avec eux. Loïc était content de voir Kaleb, elle était dans ses pensées quand Kaleb fit une remarque sur la tenue, elle n’avait pas encore remarqué et elle répondit : « Ah oui mes deux hommes presque habillés pareils. Je lui ai acheté ça hier après l’entretien, j’en suis contente vous êtes tellement beaux mes chéris. Il ne réalise pas encore, mais dans la journée il va réaliser. ». Aphro vit l’homme qu’elle aimait plus que tout pleurer, elle était émue de cette situation. Elle se mit à pleurer aussi, elle passa son pouce sur les larmes de son amour et lui chuchota : « Ne pleures pas s’il te plait. Je vais devenir une fontaine, tu me connais depuis le temps. On ne partira plus jamais d’accord. Rien ni personne ne pourra nous séparer maintenant. On est plus fort que tout le monde entier d’accord ? ». Le petit regarda Kaleb et dit doucement : « Papa Lolo ? ». Aphro regarda le petit en versant une larme en lui répondant : « Oui c’est papa mon petit cœur d’amour, il est revenu … ». Elle se retenait pour ne pas craquer, la situation était merveilleuse, elle était à nouveau réunie avec ces deux personnes qui comptaient le plus pour elle. Elle répondit au sourire en coin de cet homme. Elle devait accepter de le partager à nouveau, elle le devait pour son équilibre à lui. Il déposa un baiser en lui mordillant la lèvre inférieure, elle avait toujours apprécié. Elle se mit à prolonger avec envie. Quand il déposa son front contre le sien, elle lui fit un large sourire, la complicité était en train de revenir. Il avait un cadeau pour elle, son cœur se mit à battre à tout rompre. Il avait toujours eu bon goût, elle savait qu’elle n’avait pas de souci à se faire. Elle caressa sa joue et lui dit : « Si je t’ai dis devenir aujourd’hui c’est qu’on puisse être tous les trois. Mais je te remercie pour ton cadeau par avance mon amour. Nous aussi on a des cadeaux pour toi mon cœur, ma vie, mon homme. ».

Elle le laissa se reculer, il prit un écrin qu’il ouvrit devant ses yeux qui se mirent à briller quand elle aperçut. Elle eut les larmes qui se mirent à couler très vite, elle se souvenait de l’avoir vu un an auparavant lors d’une balade en amoureux et elle dit : « Oui je te pardonne mon cœur, je t’aime tellement si tu savais. Tu t’es souvenu de ce pendentif ? Mais bien-sûr que je l’aime, tu es toujours aussi fou Kaleb. Ce cadeau me trouble tellement, je suis heureuse qu’on soit à nouveau réunis mon chéri. ».

Quand il posa ses mains dans sa nuque, elle sentit à nouveau les frissons dont lui seul avait le don de lui faire. Elle regarda le collier et regarda son fils qui tendait les bras Kaleb. Elle lui donna et sortit le boitier où se trouvait la montre. Elle avait les mains qui tremblaient, car ses cadeaux n’étaient pas aussi beaux que ceux lui avaient fait. Le premier et le plus précieux qui était Loïc, elle avait été la plus heureuse du monde le jour de sa naissance le 14 février le jour de la Saint Valentin, il avait été le plus merveilleux des cadeaux. Elle passa une main dans les cheveux de Kaleb et donna le paquet qui était le plus long et lui dit : « Celui-là c’est de la part de ton fils, tu le garderas au bureau. J’espère que ça te plaira. Tu auras le mien un peu plus tard. Loïc semble pressé que tu l’ouvres. ». Elle se mit à rigoler quand elle entendit le petit faire le bruit du train. Elle lui signe de se taire, mais elle ne se pouvait pas s’empêcher de prendre un fou rire. Elle était tellement heureuse de pouvoir enfin rire sans fondre en larmes le soir, car elle culpabilisait. Elle se mit à côté d’eux, elle reprit et le mit dans la poussette qui commençait à avoir faim. Il était en train de se manger le point, elle lui donna un petit bout de pain. Elle prit la main de Kaleb et lui caressa les doigts, comme elle lui faisait avant. Elle posa sa tête sur son épaule et lui sourit. Elle était heureuse, en l’observant qui était en train de déballer le cadeau de son fils. Elle avait les yeux brillants de bonheur. Elle rayonnait de bonheur, elle glissa ses lèvres contre celles de son amoureux. Elle était heureuse de vivre à nouveau, elle ne voulait absolument ne pas le prendre à nouveau. elle allait se battre pour lui, car elle savait que tout pouvait changer un jour peut-être.

’était trop mignon de voir mon fils habillé presque pareil à moi. C’était un mini moi. C’était fou la ressemblance que nous avions lui et moi. Elle adorait mon cadeau, ce bijou qu’elle regardait souvent dans cette vitrine quand nous passions devant la bijouterie. J’avais vu juste et j’étais heureux. Loïc me regardait, fasciné et compris qui j’étais et me tendit les bras. Je le prends doucement sur mes genoux et frotte ma joue sur sa petite tête. Je regarde Aphro’ qui sortait des cadeaux pour moi. Je compris ce qu’était l’un d’eux, je souris et ris doucement. Je pris le cadeau, mais elle m’enleva le petit, aussitôt pris. J’étais déçu… J'aurais pu le garder sur moi pour déballer son cadeau, ça aurait été mignon. Je le regarde manger son pain. J’aurais pu aussi bien le garder dans mes bras. Mais bon, je n’ai pas été un père pour lui, je n’ai sans doute plus cette responsabilité sur lui, et c’est tout ce que je mérite, même si elle me pardonne mon erreur. Je n’ai aucune décision à prendre, je ne vais pas non plus lui enlever son autorité sur le petit. J’ouvre le cadeau, retirant ma main de la sienne, j’avais besoin de mes deux mains pour déballer. Je lui rends son doux baiser et je me concentre sur le cadeau de mon fils. Je l’examine avec profondeur, il était si joli. Je regarde Loïc et sourit. Papa va le mettre directement sur son bureau. J’aurais toujours une partie de toi avec moi, petit homme. Je me penche pour venir caresser ses cheveux ébènes. Tu es si mignon. Je pose le cadeau à côté de moi. Je prends mon portable et je fais une photo du petit dans sa poussette. J’ai enfin une photo récente de lui. Il a tellement changé. Je l’installe en fond d’accueil. Je pose ma tête sur celle de Aphrodite. Je ferme les yeux. C’est quoi l’autre boitier? Je me doutais que c’était un cadeau de sa part. J’avais hâte de le voir. Je reprends sa main, entrelaçant nos doigts ensemble, venant embrasser sa paume. Je savais très bien que notre relation restera la même. Elle n’aurait jamais dû lire cette lettre. Ce n’était pas pour maintenant. Ma femme n’acceptera jamais le divorce. Je garde mes yeux fermés et je soupire doucement. Tu as lu mes lettres? Je sers doucement sa main, la caressant avec mon pouce, regardant maintenant mon fils. Je sors du sac, la peluche que je lui ai acheté et la lui donne. Il serra le doudou contre lui. Chien à Lolo, papa Lolo donner. Je souris en coin, il adorait mon cadeau.

phrodite regardait l’homme de sa vie avec amour, elle avait même pris une photo de lui avec Loïc Elle était tellement heureuse de passer à nouveau ce genre de moment en famille. Elle passa une main dans ses cheveux, elle était aussi tellement nerveuse. Elle n’avait plus envie de le perdre à nouveau. Elle avait les larmes qui coulaient d’un coup quand elle entendit les paroles de cet homme qui était le sien, même si depuis un an il s'était éloigné d'elle.

Quand Kaleb posa sa tête contre la sienne elle essayait de lui cacher ses larmes. Elle était tellement heureuse et troublée de cet instant qui était en train de se passer. Elle était contente de voir que le cadeau de Loïc lui fasse plaisir. Elle déposa des doux baisers sur ses lèvres, elle aimait la douceur de ses lèvres contre les miennes. Elle regardait les sourires de son fils qui étaient tellement merveilleux, elle les regardait. Ils se ressemblaient tellement, elle en avait la chair de poule, elle était une mère de famille comblée et une femme amoureuse, malgré qu’il soit marié. Elle l’aimait tellement, ses sentiments étaient bien plus importants que le fait qu’il soit pris. Elle aurait recommencé si c’était à refaire et elle l’assumait parfaitement. Elle lui passe le deuxième boîtier qui était son cadeau à elle, elle lui sourit et l’embrassa à nouveau et lui dit : « C’est de ma part, j’espère que tu vas apprécier … ». Elle caressa la joue de son homme et déposa un tendre baiser sur sa joue. Et lui dit : « Oui j’ai lu chaque lettre au moins trois fois cette nuit … Pardonnes moi de tout ça … ». Elle se mit à pleurer, elle pleurait tellement que son maquillage commençait à couler. Elle se mit à sourire en voyant le chien, elle avait refusé d’acheter le chien à Loïc deux jours plus tôt. Elle s’adressa au petit et lui dit : « Tu vois papa a les mêmes idées que toi … Maman avait refusé et papa a lu dans tes pensées mon petit chéri … ».

Elle sortit une bouteille d’eau fraîche puis une gorgée et la donna à Kaleb. Elle donna le biberon d’eau à son fils. Elle était heureuse d’être avec les deux hommes de sa vie qui étaient les plus importants que tout ce qui pouvait se passer autour d’eux.


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e prends le cadeau que Aphro’ m’a offert. Loïc câlinait sa peluche, c’était fou comment le petit et moi, avions les mêmes goûts. J’ouvre la boite, la montre à l’intérieur était magnifique. Je la prends dans ma main et l’examine en profondeur. Je caresse sa gravure à son endos. Je regarde Aphrodite et je lui souris. Elle est magnifique, merci. Et oui, je te pardonne aussi, mon amour. Je viens poser un baiser sur ses lèvres et ensuite, humer son parfum. Tu sens si bon… Je caresse sa nuque du bout de mes doigts. Je me retire et j’attache la montre à mon poignet. Maintenant, j’ai l’air professionnel. Je n’ai jamais vraiment porté de montre, parce que mon téléphone me sert de montre. Mais cette montre elle aura une énorme valeur à mes yeux. Je souris à mon amour. Merci d’avoir lu les lettres. Je caresse sa joue de mon pouce et je pose mon front contre le sien. Je peux revenir à la maison? Je me mords la lèvre, après avoir pris une gorgée de l’eau qu’elle me tendit. Je pris soin de caresser sa main avec mes doigts quand elle me donna la bouteille. Je regarde mon fils qui me tendait les bras. Je regarde Aphro. Je peux le prendre? Je souris en coin, j’avais cette chance que mon fils n’ait pas peur de moi, ça aurait pu arriver, beaucoup d’enfants ont peur des étrangers. Mais lui, il semble me reconnaître, d’une certaine façon. J’attends l’accord de mon amoureuse avant de prendre le petit dans mes bras.

phrodite phrodite regardait son amoureux avec amour et tendresse, elle était tellement heureuse de le retrouver. Elle espérait que c’était pour la vie, elle était contente qu’il puisse la pardonner quand il déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Elle se mit à prolonger avec tendresse et se retira doucement. Elle se mit à frissonner quand il mit ses doigts dans sa nuque, elle avait le parfum préféré de Kaleb. Elle était heureuse qu’il puisse la mettre tout de suite, elle caressa la joue de son homme et lui fit un bisou sur la joue et lui dit : « Je t’aime mon amour, je t’aimerais jusqu’à mon dernier souffle Kaleb. ». Elle ressentit des frissons dans tout son corps, elle sentait son souffle s'accélérer encore plus quand le jeune homme le regarda dans les yeux. Elle lui sourit et lui dit : « Oui tu peux revenir à la maison. On va devoir reprendre nos marques. Mais ça va bien se passer, on pourra reprendre nos habitudes ? Au fait je suis pris ou pas pour le poste pour être ton assistante ? ». Elle se mit à rire quand elle vit son fils qui tendait les bras pour que son papa puisse le prendre. Elle se leva et détacha le petit pour le prendre et le mit dans les bras de son père. Elle passa une main dans ses cheveux et lui dit : « Je peux vous prendre en photo ? ». Elle attendit une réponse de la part de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde.


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lle m’autorisa à prendre le petit, alors qu’elle le détache de son carrosse pour me le donner. Je l’assois sur moi et Loïc s’accote le dos contre mon torse et suce son pouce, tenant sa nouvelle peluche contre lui. Je souris à Aphrodite qui me demande si elle peut nous prendre en photo. Bien sur que tu peux… mon amour. Je viens caresser sa joue avant qu’elle ne prenne la photo. Je viens ensuite prendre une pose naturelle. Au final, je la laisse juste prendre une photo comme ça, alors que j’embrasse le crâne de mon fils, sa petite tête chevelue ébène comme la mienne. Ses yeux si bleus étaient relevés vers moi. Coucou petit homme. Je caresse sa petite joue de mon doigt. Sa peau était si douce. J’avais si hâte de rentrer à la maison. Aphro’ avait raison, nous allons devoir reprendre nos marques. Ce qui sera peut-être dur au début. Je me lève ensuite du banc pour apporter Loïc à la balançoire pour bébé. Je l’installe dedans, le rassurant un peu, alors qu’il commençait à pleurer une fois dans la balançoire. Papa est là, t’inquiète pas, on va juste s’amuser un peu. Je commence une petite poussé, pour lui montrer qu’il n’y a pas de danger. Le bambin ne me lâchait pas du regard, alors que je lui offrais un sourire rassurant, lui chantant sa berceuse que je lui chatais bébé. Il cessa de pleurer et commence à sourire et puis à rire, réalisant que c’était amusant. ’core papa à Lolo Il leva ses petits bras en l’air, riant aux éclats. J’étais heureux de profiter de lui, j’ai eu si peur qu’elle me rejette et qu’elle m’empêche de connaître mon fils. J'ai ’u si peur que le petit ait peur de moi, parce qu’il ne se rappelait pas de moi, mais ces retrouvailles entre nous deux ont été si parfaite, si facile.

Je me rappelle soudainement que j’avais oublié la questions d’Aphro, tellement heureux de m’occuper de notre fils, d’enfin jouer mon rôle de père. Je cesse de pousser la balançoire un moment. Ah… pour le poste, oui tu l’as eu. Je veux que tu travailles avec moi, on se verra tous les jours de la semaine, même pendant que je serais avec ma femme et tu sais…. J’ai fait le con tôt ce matin… je sais que tu trouvais mon bureau trop vide, alors j’y ai fait un coin jeu pour Loïc… tu crois que… je peux le prendre dans mon bureau pendant les heures de travail? Comme ça il me verra tous les jours, même pendant ceux ou je ne serais pas avec vous. Tu en penses quoi? Je me mords la lèvre, reprenant le petit dans mes bras qui vient poser sa tête sur mon épaule et fermer ses yeux.

lle était heureuse que je l’ai choisi pour le poste, mais à moitié d’Accord pour que Loïc soit avec nous au bureau, car voulait qu’il aille à la crèche. Je n’avais autre choix que de respecter ses volontés. Je n’avais rien à redire là dessus. Je sais pertinemment que je ne verrai pas beaucoup Loïc. Mais elle avait surement raison, si nous voulons être juste nous deux. J’avais déjà hâte à ses instants entre nous. Je lui souris. D’accord, comme tu veux, les décisions viennent de toi pour le petit. Son baiser sur la joue me fit frémir, mais moi je viens déposer un baiser sur ses lèvres, demandant accès à sa langue, faisant attention à Loïc qui venait de s’endormir dans mes bras. C’était surement le moment de sa sieste ou encore, il voulait juste être avec moi, mais il s’endormit pourtant. Il dort… Je vous ramène? Mais je le garde dans mes bras jusqu’à destination. Je la regarde, comme pour lui supplier d’accepter, me mordant la lèvre. Je me dirige à la poussette et laisse Aphrodite s’occuper de la poussette, alors que je tenais fermement Loïc dans mes bras. Je n’avais pas besoin de rentrer chez moi, alors que ma femme n’y était pas encore rentrée. Et il n’y avait aucune raison pour que je ne reste pas à la maison avec ma petite famille.

phrodite regardait les deux hommes de sa vie, elle était heureuse, elle en avait la gorge serrée de les voir à nouveau réunis. Elle voyait bien qu’il n’appréciait pas tellement le fait que Loïc soit deux jours par semaine à la crèche. Mais elle le devait pour son équilibre, mais maintenant c’était aussi pour leur équilibre et avenir conjugal. Tout recommencer comme avant était une bonne chose, même si elle serait toujours jalouse de sa femme. Elle ne l’avait jamais aimé et c’était réciproque, elle était quand même nerveuse. Elle l’écoutait et lui dit : « C’est aussi pour nous Kaleb, je veux qu’on puisse avoir des moments de couple même si on travaille ensemble. Puis le soir avant que tu rentres, j’irais le chercher le plus tôt pour qu’on puisse avoir un moment en famille. Les décisions seront prises avec toi Kaleb. Je veux qu’on redevienne un couple, mais le début sera surement compliqué. ».

Quand il demanda l’accès à sa langue, elle lui autorisa, elle avait tellement besoin de tendresse et d’amour de la part de son homme. Elle caressa sa nuque et commença entendre les bruits de succions de la part de Loïc. Elle se mit à sourire, elle caressa le crâne de son fils et se retira en regardant son amour. Elle passa une main dans les cheveux de Kaleb : « Oui tu peux nous ramener et même rester si tu le désires … J’ai tellement besoin qu’on soit ensemble Kaleb si tu savais … Garde-le si tu veux, il a besoin de savoir que tu es là pour lui … Il te ressemble tellement notre petit homme, je me sens tellement heureuse maintenant. ». Elle prit la poussette et mit les cadeaux et les mis dedans, elle était tellement heureuse. Elle allait reprendre une vie de famille et une vie professionnelle, l’avenir était sous de meilleurs hospices.

’étais heureux de la retrouver. J’étais heureux que tout se soit arrangé, qu’elle ne me détestait pas pour ce que je lui avais fait. Elle avait fini par lire mes lettres. Et maintenant, j’allais retrouver ma famille. Nous marchons jusqu’à chez nous, le petit Loïc endormi dans mes bras, mon odeur a dû lui manquer d’une façon terrible. Enfin, notre vie allait recommencer, avec sans doute des difficultés et j’espérais que tout ira bien dans notre couple.

FIN DE SCENE