Beast Matthews Portland Babes broken heart since : 29/08/2018 textos de rupture envoyés : 69 la gourmandise : 15 faceclaim : haynes, nympheas, kha ♡
| Sujet: feeling like an oil spill (beast) Mer 29 Aoû - 17:20 | |
| matthews, basil "beast" ft. colton haynes ≈ crédit@dandelion.
"would you stop, if you knew it was destroying the world?"
(identification complète) basil, de naissance, flanqué sur sa carte d'identité, qui n'a pas sens, basil, rien qu'un nom, quelques lettres hérités de la mère, un autre enfant matthews nommé dans la tradition. il devient beast, avec le temps, l'autre moitié d'un tout, le jumeau sombre, terriblement libre, féroce, laid de toutes les façons qui font de son frère un être magnifique. (âge) vingt-huit, à la limite d'une nouvelle décennie, et pourtant chaque jour la sensibilité écorchée vive d'un adolescent, le coeur et les mots à fleur de peau. (lieu et date de naissance) un vingt mai, au portland hospital, une poignée de minutes après son autre, pauvre excuse pour se laver des attentes et des espoirs. (statut civil) d'un corps à l'autre, d'un lit à l'autre, les frissons et l'ivresse, beast n'a plus qu'un morceau de coeur, il a trop donné l'ultime fois qu'il a aimé, profonde cicatrice dans la poitrine, solitaire, ça fait moins mal, il devient le monstre qui brise les palpitants, d'un sourire, d'une insulte, d'une cruelle vérité. (emploi ou études) il peint sur les autres, dessine les noirceurs et les lumières sur l'épiderme tremblant, du bout de son aiguille il exorcise les démons et la colère, tatoueur dans le portland underground. il expose dans des galleries les oeuvres qui sont trop grandes, trop sombres, trop personnelles, pour la peau des autres, les coups de peintures, les coups de vie, les émotions qui se coincent dans la gorge. (orientation sexuelle) qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, beast aime le corps humain, il en extrait les plaisirs et l'inspiration, il s'empare des âmes, se nourrit du désir, infâme et interminable défilé des corps dénudés, il cherche l'essence qui le touchera au fond du coeur, jamais satisfait d'une étincelle, perpétuelle recherche du brasier. (statut financier) $$, assez pour survivre, acheter les fins de rayons à walmart, régime café noir et cigarettes. (traits de caractères) impulsif, rebelle, imprévisible, casse-cou(ille), franc, irrévérencieux, loyal, impossible. (doppelganger) colton haynes. (groupe choisi) remember me.
Beast, c’est le rire qui claque, irrévérencieux, moqueur. Beast, c’est l’existence violente, furieuse, la poitrine arrachée par la force des émotions. Beast c’est l’enfant perdu, la moitié ratée, l’autre insensé, l’ombre du jumeau miracle. Beast c’est la vie, à mille à l’heure, entre les coups de peinture, les coups de poing, les coups de sang. Beast c’est la mauvaise humeur et le sarcasme brûlant, le tranchant et la colère. Beast, c’est la rébellion, l’amour corrosif et les aiguilles, d’encre ou d’héroïne. Beast, c’est le cliché du prodige qui a mal tourné, qui aime se faire détester, qui crache les vérités qui font mal, qui n’épargne pas les sentiments des autres, jamais, qui jette du sel sur les blessures. Beast, c’est celui qui n’est jamais à la hauteur et qui veut prouver qu’ils ont tous raison de ne pas croire en lui, les attentes sont bonnes pour les mecs comme Beauty. Beast c’est la loyauté, la compassion, c’est l’inébranlable présence, salaud mais tellement humain, tellement vulnérable pour ceux qu’il aime. Beast, c’est l’improbable beauté, l’imperfection séduisante. Beast, il est immature, bagarreur mais il a le cœur sur la main, prêt à crever pour sa fratrie. Beast c’est l’homme-enfant qui se débat avec la vie, qui défie le destin, poing levé vers les cieux. Beast il jure, il crie, il rit, il danse, il peint, il baise, il blesse, il survit. Beast c’est le frère, l’artiste, l’âme errante sur laquelle on se coupe, on s’y fait mal, l’impossible lumière qui brille, timide, dans le fond de ses entrailles.
≈ of thy sins. WHY'D YOU ONLY CALL ME WHEN YOU'RE HIGH? arctic monkeys The mirror's image it tells me it's home time But I'm not finished 'cause you're not by my side Maddy. Impossible Maddy. Kaleidoscope. Musique. La tête qui tourne et les couleurs qui se mêlent, s'entremêlent, ses doigts qui glissent d'entre les siens, entre la sueur et les rêves éveillés. Pupilles dilatées, souffle court et coeur au bord des lèvres. Maddy est vivante, furieuse, elle a la force des improbables rêveurs. Beast ne voit plus le monde autour de lui, il ne voit qu'elle, étrange être humain, figure dansante entre les fumigènes, déesse de débauche et d'aventures. Beast veut attraper sa main mais elle est déjà trop loin, elle se fond entre les corps et les ombres, elle disparait, et il reste là, la main tendue vers le néant, le palpitant qui manque quelques battements, les lèvres qui tremblent, l'infâme réalisation qui tombe sur ses épaules, la fissure qui craque au creux de sa poitrine. La fin d'une histoire. Un coup d'la vie qui le dégoûte de l'amour, parce que rien n'est aussi fort, aussi brûlant, aussi vivant que le regard de Maddy. THE MOST RADICAL THING TO DO the ark I don't know what's wrong or right but I know what's worth the fight. Chez les Matthews, ça crie, ça s'insulte, ça se dispute, ça s'aime à en crever. Chez les Matthews, ce sont les voix qui résonnent, les rires qui éclatent contre les murs, les larmes qui imbibent les flannels, la mémoire du père, les accolades qui s'éternisent. Chez les Matthews, ça se défend contre le reste du monde. Chez les Matthews, y les repas du dimanche, les traditions de fin d'étés, Beast et Biceps qui se mettent sur la gueule, Bear qui veille, Baby, les mains sur les hanches, qui veut prouver qu'elle a l'âge de prendre ses propres décisions, Beauty qui se tient là, moitié d'un tout, le sourire au bord des lèvres, moitié superbe, l'impossible idéal. Chez les Matthews, il y a la mère, pilier de l'amour, épicentre de l'affection et des sourires, parent survivant, âme de la famille. MIGRAINE twenty-one pilots I begin to assemble what weapons I can find 'Cause sometimes to stay alive you gotta kill your mind Le pinceau exprime, extension de son subconscient, les émotions qu'il se cache à lui-même, les secrets qu'il garde enterrés dans les tréfonds de son humanité. Brisé, à bout de force, dans une main la bouteille, dans l'autre la fureur, il créé de rien les lignes d'une histoire qu'il se refuse à raconter. Le visage se transforme sous les coups de peinture brutaux, les pigments se fondent et se confondent, pastel, gouache, entre éclat et vivacité se glisse l'ombre, les ténèbres, le malêtre. La figure se révèle humaine, une femme, il la connait, depuis si longtemps, depuis toujours. Il passe sur son faciès fatigué sa paume teintée de rouge. Ravagé, saoul, il fixe le regard inerte qui pourtant le soutient, accusateur. Il cachera son oeuvre au petit matin, honteux mais incapable de détruire le portrait de Juliette, alors il l'abandonnera au milieu de la pagaille, oublié, loin des yeux du monde, des siens surtout, un secret, son secret, celui qu'il enfuit au delà de sa conscience. IF I EVER FEEL BETTER phoenix It's like a bad day that never ends I feel the chaos around me. Gosse perdu. Il regarde le ballet des inconnus qui sont venus dire au revoir à son paternel. Il se tient droit, le poing fermé, grondant de rage, ravalant les émotions qui s'acharnent contre la barrière de ses lèvres. Il voudrait crier, hurler sa tristesse, sa colère, son incompréhension, il voudrait leur dire de s'en aller, de disparaître, parce qu'ils n'ont rien à foutre là, ça ne devrait être qu'eux, sa famille, ça ne devrait être personne. Ni lui ni les autres. Ça ne devrait pas être entrain de se passer. Alors que la foule observe le cercueil disparaître dans la fosse, Beast regarde les arbres qui longent le mur du cimetière, comme s'il s'attendait à ce que son père se révèle de derrière l'un d'entre eux, comme si tout ça n'était qu'une mauvaise blague. Et il s'accroche à l'espoir que seuls les gamins ont encore la force d'avoir, parce qu'ils se refusent à la réalité dictée par les adultes. Il attendra des heures. Parfois, il s'arrête et se prend à rêver, voit son père dans la figure d'un inconnu tournant au coin d'une rue, au volant d'une voiture qui passe à quelques mètres de lui, dans le fond de son regard lorsqu'il se regarde dans le miroir, dans la posture de Bear lorsqu'il se tient en bout de table le dimanche soir. MISERY the maine Looking for misery, but she found me lying naked on the floor I was headed insane, the devil told me his name Les rayons naissants de l'aube s'infiltrent entre les volets, dessinant sur le corps nu de Beast des nuances bronzes. Il s'étire, dans cet état serein entre le sommeil et l'éveil, ces quelques secondes bénites avant la migraine, avant que l'alcool et la coke s'arment de leur masse et ravagent l'intérieur de son crâne. Une seconde d'éternité avant d'ouvrir les yeux, ultime sensation de flirter avec la vie puis l'adrénaline se confond une dernière fois avec l'endorphine, les paupières s'ouvrent, soudaines, l'air pénètre violemment dans ses poumons et il se redresse, à bout de souffle, des perles de sueur sur le front, l'oeil hagard. Il sourit, parce que malgré la douleur qui élance ses membres engourdis, pendant un bref instant, il s'est senti terriblement vivant.
(prénom/pseudo) maverick. (pays) angleterre. (ton avis sur le forum) (tu nous a trouvé où?) la base, bazzart. (type de personnage) pré-lien.
Dernière édition par Beast Matthews le Jeu 30 Aoû - 7:18, édité 18 fois |
|