A & K❊ I love you but it's complicated

aphrodite holmes

kaleb avery

I love you but it's complicated

Nous sommes vendredi matin, il était six heures du matin et le petit Loïc était debout comme tous les jours depuis un an et demi. Aphrodite s’en occupait depuis un an toute seule, avant, c’était Kaleb qui s’occupait du petit le matin. Un an où elle vivait comme un zombie, elle n’avait plus le goût à la vie, même si elle vivait pour son fils. Elle avait reçu douze lettres de sa part, mais elles ne les avaient jamais lus. Elle s’était arrêté la première, celle qui avait signé la fin de leur couple et surtout celle de leur famille. Elle était devenue une mère célibataire comme toutes les autres, elle avait été trahie par l’homme qu’elle avait de tout son cœur, elle l’aimait toujours et encore plus qu’avant. Aujourd’hui c’était un jour particulier pour deux choses. La première, c’était le premier jour de Loïc à la crèche sans elle, mais aussi, car elle avait un entretien d’embauche. Elle avait reçu une lettre de la « Mathias's Architech », elle n’avait jamais postulé pour cette entreprise. Elle prenait ça pour un signe du destin, c’était pour un emploi d’assistante. Elle s’en fichait du poste, mais elle allait avoir la chance d’avoir un emploi qui pourrait la faire vivre. Et surtout qu’elle allait pouvoir gâter encore plus son fils. Kaleb était une ombre dans cette maison qu’ils avaient choisie, décorés ensemble, le temps était figé. Il y avait encore un peu partout dans la maison une trace de lui, il avait aussi des photos d’eux. Il avait beaucoup de photos du petit qui était devenu l’homme de la maison, elle ne voulait quitter cette maison pour rien au monde. Après avoir donné une petite toilette au petit quand il eut fini de prendre son biberon. Elle le déposa dans le parc pour qu’elle puisse se préparer, elle avait pris une longue douche. Quand elle eut fini, elle se sécha les cheveux pour se faire un brushing impeccable. Elle se maquilla comme pour les grandes occasions, elle cachait ses cernes, car elle pleurait toutes les nuits. Elle enfila une robe noire ni trop courte ni trop longue, c’était une robe que Kaleb lui avait achetée. Elle termina de mettre une touche de gloss, elle était juste parfaite. Elle enfila une paire de talons. Elle mit tous ses papiers et son téléphone dans son sac à main, elle était enfin prête. Elle prit le petit et son sac de change, elle prit en dernier ses clés de voiture qui étaient accrochées avec celle de la main. Elle ferma la porte à clés et dit à son petit : « Allez mon chéri, tu vas à la crèche et maman va aller pour un travail. Je t’aime tellement mon petit cœur d’amour. ». Elle lui dit un tendre baiser sur son front. Elle déposa le petit dans son siège auto, elle l’attacha et se mit au volant. Elle prit ses précautions de sécurité et partit en direction de la crèche. Elle avait beaucoup de mal à laisser Loïc, elle se serra et l’embrassa pendant au moins dix minutes. Une fois dans la voiture, elle prit une longue inspiration et se remit du gloss et dit : « Courage ma grande, c’est pour toi et pour ton fils. ». Elle mit son GPS, pour aller jusqu’au quartier de Pearl District, elle était tellement stressée. Elle arriva en avance, elle regarda son téléphone et juste pour regarder son fond d’écran, il s’agissait d'une photo d’elle avec le petit et Kaleb. Elle avait envie de pleurer comme toujours, elle ferma son téléphone et sortit de la voiture. Elle ferma tout sans oublier son sac et alla devant la façade de l’entreprise et respira à fond et entra. Elle alla vers le bureau d’accueil et elle s’annonça : « Bonjour Aphrodite Holmes, je viens pour le poste d’assistante de direction. ». La jeune femme lui donna un badge et lui indiqua à quel étage se rendre. Il s’agissait du vingtième étage, elle avait le cœur qui battait anormalement, fort. Elle se mit à jouer avec sa chaîne avec deux cœurs liés où se trouvait un « K » et un « A ». Elle était comme hypnotisée par la vue, le travail architectural était une pure merveille. Elle admirait le jeu de transparence. Une fois qu'elle était arrivée, une jeune femme enceinte l’accueillit pour le conduit dans une grande salle où se trouvait un bureau avec une énorme baie vitrée qui devait dominer la ville de Portland. Il n'y avait encore personne. Cela la faisait encore plus stresser. Elle jouait maintenant avec un bracelet avec trois petits cœurs sur lesquels il y avait les lettres « A », « K » « L ». Elle l'avait fait faire pour l'anniversaire de Kaleb. Mais elle ne lui n’avait jamais eu la chance de lui offrir. Elle se demandait à quoi pouvait bien ressembler le PDG de l'entreprise et comment il avait su qu'elle recherchait un emploi. Elle était heureuse, et même flattée qu'on pense à elle pour un travail, elle n'avait pas travaillé depuis l'obtention de son diplôme d’architecte. Après elle avait appris qu'elle était enceinte de l'homme de sa vie. Puis elle avait accouché de son petit bonhomme. Kaleb et elle l'avaient élevé ensemble jusqu'à qu'il la quitte brutalement. Elle lui en voulait encore plus pour la lettre d’adieu qu'il lui avait envoyé. Cela faisait un an qu'il avait quitté la maison, mais il habitait toujours dans son cœur. Elle errait dans cette pièce qu'elle trouvait aseptisée. Cette pièce était si froide en comparaison avec tout le reste de l'entreprise. Il n'y avait aucune photo, aucun objet personnels. Le dirigeant devait être quelqu'un de très glacial. Elle sentait la pression montée en elle, sa carotide battait anormalement, fort. Elle se demandait pourquoi cet inconnu avait besoin d'elle. Elle entendit des bruits de pas qui étaient de plus en plus proches. Son cœur battait de plus en plus fort. Elle se posa sur la chaise qui était en face du bureau quand elle vu l'homme qui allait s'installer en face d'elle. Il s'agissait de Kaleb Avery, son unique amour et elle bredouilla : « Kaleb… C'est quoi ce cinéma… ». Elle était se leva et se dirigea vers la porte pour partir.

Codage par Libella sur Graphiorum

ela fait un an que je suis seul dans cette maison de « Pearl District », même si j’y vis depuis mon mariage d’il y a 20 ans. Mais ce n’est que depuis un an que cette maison est remplie de chagrins et de solitudes. Ma femme est de moins en moins à la maison. Elle part souvent pendant 3 à 6 mois de temps avant de revenir. C’est dur pour moi, c’est la première fois en six ans que je suis seul pendant ce temps. Avant je vivais avec Aphrodite. Aphrodite… elle me manque. À cause de ma femme, je l’ai perdu. Je sais qu’elle le fait exprès, qu’elle part aussi longtemps pour me faire chier, me laisser seul. Elle me connaît, elle sait que je n’irai pas tromper mon amante et elle cherche à me détruire dans ma solitude. Aujourd’hui, je continue ma vie, malgré qu’elle soit dur, je le fais avec espoir de les retrouver un jour. Je n’ai jamais eu aucune réponse des lettres que je lui ai envoyé et ni aucun retour de message texte que je lui ai envoyé à maintes reprises. J’en ai déduit qu’elle ne voulait plus de moi, qu’elle m’en voulait à mort. Même si Loïc n’est pas mon fils biologique, je reste son père et il me manque tellement, c’est fou et Aphrodite aussi, à un tel point que je pourrais encore recommencer une tentative de suicide… Je l’ai fait une fois… je crois qu’elle s’en est foutu, elle serait auprès de moi si elle s’en était soucié…

J’ai repris un rythme de vie normal maintenant, voyant que cette vie que j’ai vécu avec elle est maintenant terminé, j’ai écrit une 13e lettres, mais je ne l’ai jamais envoyé, j’ai encore quelques jours pour le faire. Je me fou qu’elle ne me répond pas, mais c’est mon seul moyen de survivre maintenant. Lui écrire mes pensées, mes envies, mes peines. Elle est dans la poche intérieur de mon veston et depuis que je l’ai écrite, je n’arrête pas de la lire, ne me décidant pas à l’envoyer. Parce qu’elle pourrait tout dire et je ne sais pas encore si je suis prêt à ça. Et si cette lettre pouvait la faire revenir dans ma vie? Mais ça impliquerait beaucoup dans la mienne. Je m’assois sur mon lit et j’ouvre l’enveloppe pour la lire pour une millième fois.

Mon tendre amour

Tu me manques, il me manque. Cette lettre est la 13e de toutes et je l’espère… la dernière. Je sais, le chiffre 13 porte malchance, alors ce sera ma malchance à moi, pas la tienne, parce que je pourrais enfin te rendre heureux, te donner ce que tu veux, mais j’ai un prix à payer et je suis prêt à le faire, à en subir les conséquences…. Ma femme part de plus en plus longtemps en voyage, elle me laisse seul pendant 3 à 6 mois. Ça me déprime. Elle a beau être mon pilier, mon âme sœur, mais c’est toi que j’aime le plus tu sais. Il me manque qu’une seule chose à ce bonheur… t’épouser… et devenir un père remplaçant pour Loïc. Comme tu sais déjà et je l’espère, je suis infertile et j’accepte cette idée que tu ait pu avoir un enfant avec un autre, je trompe bien ma femme avec toi… pourquoi j’en serais jaloux que tu en aimes une autre? Je ne suis pas possessif ni jaloux, je suis juste polygame… Voilà la vérité sur moi, mais je ne veux qu’appartenir qu’à deux femmes, pas plus. Alors, je suis prêt à divorcer et laisser Alicia pour toi. Ce qui sera dur à faire dans mon cœur. Mais je sais très bien que ce sera difficile de son côté à elle d’accepter le divorce. Mais je me battrais pour toi, pour nous et que tu sois pleinement heureuse avec moi et épanouie. Je t’aime si fort et j’aime ton fils comme ci s’était le mien.

Love Kaleb

Je soupire à chaque fois que je la lis. Si je la lui envoie ça voudra dire que je suis enfin prêt à cette vie avec elle, mais en réalité, je ne veux pas de cette vie, parce que ça me fait peur, surtout que je ne pourrais jamais lui donner un enfant de moi et ce qui me rendrait enfin jaloux et possessif si elle allait s’en faire un autre avec un autre mec. C’est con, mais c’est comme ça. Si je commence à vouloir une telle vie, je deviendrais jaloux. Alors, je ne peux pas envoyer la lettre, c’est trop dur pour moi. Mais si je l’ai écrite c’est que j’y songe et que ce jour ou je serais prêt, je lui enverrai. Je remets la lettre dans la poche de mon veston. Je dois maintenant aller travailler, comme je le fais tous les jours depuis 20 ans. Mais depuis quelques années, j’ai repris la compagnie à mon père, voilà pourquoi il m’avait formé avant sa mort, un jour, je devais reprendre les rennes et j’en suis là maintenant.

Aujourd’hui, c’était une journée d’embauche et je devais faire passer des entrevues à quelques personnes dans le but de devenir mon/ma assistant/e. Mon ancien assistant venait de prendre sa retraite, il était au sein de la compagnie depuis que mon père l’avait ouvert, je m’étais attaché à lui, mais c’est la vie. Alors je dois me trouver un autre assistant et je demandé à ma secrétaire d’envoyer des lettres aux inscrit dans la banque de liens de mon père. Mais j’étais loin de me douter que Aphrodite en faisait partis. Alors je quitte chez moi pour aller au bureau assez tôt.

Sur le pupitre de mon bureau, il y avait des cadres photos, mais aucune de ma femme que de Aphrodite et Loïc. Je soupire à chaque fois que je les regarde. Il y avait aussi, sa première paire de chaussure à Loïc sur l’étagère de ma bibliothèque. J’avais beau les avoir laissés tomber, mais je ne les oublie pas, la preuve, toutes ses lettres en sont la preuve, ma tentative de suicide en est aussi la preuve… Je m’installe à mon bureau et je passe les deux premiers candidats, j’en avais quelques uns à faire comme ça. Et puis, ma secrétaire entre, une fois que j’avais terminé avec celui en cours, pour m’annoncer le prochain, en me donnant le dossier avec son CV. Je le prends et le lis avant d’accueillir le candidat. Je fige un moment en voyant le nom. Aphrodite Holmes…. Elle était dans la liste de mon père? Elle avait été mon étudiante à une époque, quand j’ai enseigné pendant deux ans. La femme de mon père a dû voir du potentiel en elle. Je prends un grand respire et je dois rester professionnel avec elle, elle est là pour l’embauche. Je doute qu’elle sache que je suis le patron, elle serait pas là si non. Je prends son dossier et je pars l’accueillir, sortant de mon bureau. Aphrodite Holmes? C’est à vous. Rien ne devait paraitre que je la connaissais face à ma secrétaire. Mon pupitre était placer dos à la fenêtre et moi face à la porte, donc elle n’a jamais vu les photos. Je me tasse pour la laisser entrer dans mon bureau et je referme la porte. J’avais un bureau insonorisé, par chance. Je la regarde restant debout au centre de la pièce. Aphrodite… Je la regarde et lui montre la chaise en face de mon pupitre, l’invitant à s’asseoir, je vais m’installer à ma place, posant son dossier en face de moi. Je la regarde. Tu viens pour le job d’assistant au directeur?

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Aphrodite avait l’impression d’être prise au piège, elle avait envie de fuir. Oui fuir comme il l’avait fui pendant un an. Pourquoi elle était là au fait ? pour voir un boulot pour mieux vivre, sans l’aide de son père qui devenait de plus en plus oppressant. Elle regardait Kaleb dans les yeux, mais elle ne voulait pas laisser son amour pour lui transparaître. Il était toujours aussi beau, quand elle le regardait, c’était Loïc. Elle était tellement troublée par cette situation, elle n’avait pas envie de travailler sous ses ordres. Même si elle l’aimait toujours, chaque jour un peu plus même s’il était plus dans leurs vies. Elle s’avança vers lui, elle avait de voir si c’était vraiment lui. Elle avait l’impression d’avoir vu un mirage. Mais ce mirage ressemblait à l’homme de sa vie, au père de son enfant, à celui qui avait été là pendant ces neufs mois de grossesse. Elle se souvenait toujours de la naissance de leur fils, elle m’avait appelé en catastrophe alors qu’il était avec sa femme. Il avait été là pour couper le cordon de son fils, pour elle quand elle en avait eu le plus besoin. Mais elle avait ce besoin de le voir de plus près. Il n’avait maintenant que le bureau qui était un obstacle, elle passa une main dans ses cheveux bruns. Elle avait le cœur qui battait de plus en plus fort, c’était comme si elle était en train de tomber une deuxième fois de lui. Elle se mordilla la lèvre inférieure, il était tellement beau dans ce costume qui épousait parfaitement ses formes. Il n’avait pas changé, elle se mit à bredouiller : « Oui, je viens pour le poste… ». Elle avait envie de lui lâcher des piques en pleine figure, mais elle n’avait pas envie d’être méchante contre lui. Cet homme lui avait donné un enfant qui lui ressemblait tellement, même dans les gestes de la vie quotidienne. Elle était aussi terriblement nerveuse d’être seule avec lui dans cette immense pièce. Elle en était sûre que c’était lui qui avait conçu le bâtiment, elle avait toujours admiré ses travaux. Elle ne savait pas par quoi commencer, les reproches de son absence ou commencer l’entretien. Elle se posa sur la chaise et croisa les jambes, elle était toujours aussi mince et elle lui sourit. Elle était toujours en train de jouer avec le « fameux » bracelet, c’était le « cadeau d’adieu » qu’il lui avait laissé. Il était toujours à son poignet, c’était une des nombreuses de leur amour. C’était aussi un pied de nez à son père qui voulait qu’elle se trouve un autre homme, elle refusait. Elle avait toujours su qu’elle allait le revoir, mais elle ne savait pas quand elle allait le retrouver. Mais le destin avait peut-être fait son effet. Elle avait besoin d’oxygène, car elle avait une sensation d’étouffement, elle ne voulait pas faire le premier pas. Elle attendait des explications, mais aussi elle avait envie de sentir la chaleur du corps de cet homme qui lui manquait tellement. Elle se releva, elle se baladait dans cette pièce qui était bien trop grande pour un bureau. Elle le regardait et lui dit : « Tu peux me dire pourquoi tu as un bureau aussi grand qu’un appartement ? Ça doit être encore une idée de ta chère Alicia… L’idée est bonne, mais c’est tellement vide… Je t’ai connu, tu aimais mettre des objets personnels dans les pièces que tu occupais. ». Les hostilités étaient lancées, mais en douceur, elle avait toujours été comme ça. Même quand ils étaient un couple, elle lui montrait son désaccord comme ça. Elle s’approcha de lui, elle observait la vue de Portland, elle était magnifique. Il avait trouvé le meilleur emplacement, cela devait impressionner les investisseurs. Elle sentait le débit de son sang augmenté, il avait toujours ce regard brûlant. Elle savait très bien qu’il était en train de l’observer. Elle se retourna pour lui faire face, elle n’avait pas envie de lui montrer ses faiblesses. Elle s’approcha encore plus près de lui, il n’avait pas tellement changé. Aphrodite avait gardé un peu des hanches à la suite de sa grossesse, mais elles les assumaient pleinement. Elle ne pouvait plus fuir le passé qui avait refait surface. Elle devait exorciser ses pires craintes, elle avait envie de crever l’abcès au plus vite. Elle savait que leur amour avait bu la tasse, mais elle espérait secrètement le récupérer. Elle le regardait avec un mélange d’amour et de colère, le monde sans lui n’hésitait plus sans lui. Elle avait été courageuse pendant cette longue année, elle n’était pas sortie de chez elle pendant deux mois. Elle avait vu son monde s’écrouler, elle n’avait plus le goût à rien. Sa vie était partie loin d’elle et de leur fils. Elle ferma les yeux, elle sentait les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle avait envie que cette longue année fût juste un cauchemar, elle avait juste envie que sa vie redevienne comme avant. Elle sentait ses veines taper sur ses tempes, elle rouvrit les yeux Kaleb n’avait pas bougé de place. Elle avait tellement changé depuis qu’ils n’étaient plus des amants. Elle était devenue une femme forte, malgré l’absence. Elle avait souvent songé à partir de Portland. Elle était juste partie une semaine à New York avec sa mère pour se changer d’air, Loïc avait été avec elle. Aphrodite avait beaucoup de mal à le laisser, même à sa mère. Loïc avait besoin de voir des enfants de son âge. Elle avait fait cet effort pour lui, car il devait se socialiser et ouvrir aux gens. Elle ne savait pas quoi dire ni faire, elle était tellement nerveuse de cette situation qui semblait tellement impossible. Elle aurait dû le retenir et peut-être qu’il aurait eu un autre enfant aujourd’hui. Elle culpabilisait souvent de cette situation, elle avait fait tout ça par fierté. Elle l’observait, il semblait tellement triste et froid. Il devait lui en vouloir, car elle n'avait pas répondu à ses appels, ses messages et ses lettres. Mais elle avait peur que sa femme soit au courant. Elle avait eu tellement mal, quand il était parti. Ils devaient mettre les choses au clair. Elle se racla la gorge et lui dit : « Si tu comptais me voir en me proposant un boulot tu te trompes directement… J'ai pas le temps ni le moment de discuter avec toi… Notre fils a besoin de moi… Je dois aller le récupérer à la crèche… Et j'ai à m'occuper de la maison comme depuis un an je gère tout… ». Elle lui en voulait énormément de cet abandon, mais elle l'aimait encore. Elle observait le pupitre de son bureau où se trouvait des photos d'elle et de Loïc. Il était encore un bébé, puis il avait leur photo de famille. Elle avait été prise une semaine après la naissance du petit. Elle avait toutes les photos dans l’album photo de Loïc. Elle lui dit en essayant de retenir ses larmes en voyant la petite paire de chaussons : « Tu les avaient … ». C'était un cadeau de sa grande mère pour la naissance du petit. Elle pensait qu'il ne l'aimait plus. Elle était littéralement trompée. Elle avait qu'une idée en tête à ce moment précis, c'était de retrouver l’amour de sa vie qui était l'homme qui lui avait donné la joie d'être une femme et une mère comblée.

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e la regarde me fixer, comme ci elle venait de voir un fantôme. Normal, j’ai été absent pendant un an, mais pas sans aucune nouvelle. Je lui ai écrit. Je lui ai écrit mes pensées, mes déboires, ma peine… La vérité sur mon départ. Elle mit un temps avant de s’asseoir. Alors elle était ici pour le poste. Elle n’avait jamais su où je travaillais, parce qu’il le fallait, parce que notre vie de couple, devait rester secret pour ma femme. Donc elle ne devait jamais se retrouver ici, si Alicia venait me voir. Il m’est arrivé de la baiser sur ce bureau, Alicia, aimait que je la prenne ainsi quand elle venait me rendre visite à l’heure du lunch, dans ces moments, peu présente à la maison. Et voilà Aphrodite se lever de la chaise, je soupire, parce que je n’aime pas quand mes candidats faisaient ça. Ce n’est pas parce qu’elle est Aphrodite et que je la connais, qu’elle a le droit de se permettre ça.

Elle regardait partout dans mon immense bureau. Et la voilà à critiquer la merveille que j’avais créé, du temps que mon père était encore en vie. Le design architectural de ce bureau avait été mon projet final de mes études et mon père avait décidé de le réalisé, alors qu’il savait que ce bureau me reviendrait de droit un jour et j’en suis là aujourd’hui. Je m’enfonce dans mon siège et je croise les bras. Je savais que nos retrouvailles ne seraient pas sans conséquences, je m’y attendais. Mais je ne croyais pas la retrouver dans de telles circonstances. Je n’avais juste jamais eu le temps de finir l’aménagement, avec l’arrivé du bébé et ses moments passées avec Aphrodite. Je préférais être avec elle que dans ce bureau à chercher comment l’arranger. Qu’elle ne me fasse pas regretter ces moments ensemble, avec sa méchanceté en ce moment. Jamais eu le temps de terminé la déco… j’avais de meilleure chose à faire à cette époque là… Elle était dos à moi, je regardais ses courbes, mais surtout son joli petit cul. J’ai toujours préféré les femmes plus jeunes. Ma femme a 6 ans de moins que moi. Mon amante en a 15 de moins… si je peux encore l’appeler ainsi, mais je le doute fort. Il n’y a qu’elle et ma femme dans ma vie. Aphrodite en avait été d’accord quand on a commencé notre relation, elle savait ce qui en serait, que je possédais deux femmes pour un cœur. Ce n’est pas pour rien qu’on m’appelle The man with two heart. Mon cœur n’est pas le même avec chacune d’elle, c’est comme ci j’avais deux cœurs et que chacun d’eux possédait leur propre amour pour l’une et l’autre. Alicia est mon âme sœur, mon pilier. Aphrodite est l’amour de ma vie, la mère de tous mes enfants… était pardon, maintenant que je sais que c’est moi qui a ce problème d’infertilité… J’ai l’impression qu’aujourd’hui, elle regrette cet accord, de me voir aimer deux femmes. Mais c’est Aphrodite qui avait le plus la chance de me posséder, qui me voyait plus souvent. Mon adresse postal numéro un est chez elle, c’est elle qui reçoit tout mon courrier. Ma seconde adresse, moins utilisé est celle de chez ma femme, en réalité, je n’ai pas vraiment de chez moi… plus maintenant. La plupart du temps, je crèche dans mon bureau… quand ma femme n’est pas en voyage.

Je n’avais pas bougé d’où j’étais, assis, bien calé dans mon siège, je la vis se retourner face à moi, avec ce regard mélangé et indescriptible de haine, mais je n’étais pas sur si je pouvais y déceler de l’amour, j’y voyais, une infime étincelle. Y avait-il encore de l’espoir? Je ne pouvais pas lui en vouloir si elle me détestait, je devais juste encaisser ses piques, sa méchanceté. Je la vis ouvrir les yeux, je la fixe, la provoquant du regard qui disait tout. Du genre « Tu ne vas pas me faire ta crise maintenant? » J’arque un sourcil qui s’agrandit, à fur et à mesure qu’elle m’accusait de ce qu’elle m’accusait. T’as fini oui ? T’es là pour le boulot où pas? Je te figure que, je savais pas que tu étais sur la liste des candidats de mon père et de sa femme, désolé de te décevoir. Si tu ne veux plus du poste parce que ce sera moi ton patron, prend la porte tout de suite… Dis-je la main vers la porte en face de moi à 6 mètres de là, avec un ton posé et calme. Non, elle ne va pas me faire sa crise d’hystérie dans mon bureau, alors qu’elle est censée être là pour une entrevue. Je ne suis pas discriminatoire, si elle désir le poste, je serais enchanté de lui faire passer l’entrevue et lui donner sa chance comme à tous les autres qui passeront dans mon bureau. Je la lui passerais avec grand plaisir comme tout bon boss le fait. Alors, si tu veux passer l’entrevue, viens t’asseoir et faisons là. Je lui pointe alors la chaise en face de mon bureau. Je n’avais pas relevé pour les chaussons du petits, ils étaient à moi maintenant, c’est tout ce qui me reste de lui, avec ces trois photos sur mon bureau. Même si ce n’était pas mon fils, je l’aimais comme tel. Je ne l’ai pas revu depuis ses six mois. J’ai toujours trouvé qu’il ressemblait à Aphrodite bébé et encore à cet âge là, tous les bébés ont les yeux bleus, ils prennent leurs vrais couleurs à l’âge de un an. Je soupire doucement et j’attends qu’elle s’installe sur la chaise ou qu’elle quitte mon bureau si elle ne veut plus de ce boulot. J’en déduis alors qu’elle n’a pas touché à l’argent que je lui ai donner pour elle et le petit, tous les mois, si non elle ne serait pas ici en ce moment à se chercher du boulot. Je lui envoyait assez pour qu’elle reste à la maison avec lui.

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Elle continuait de le regarder de bas en haut, puis elle regardait ce bureau avec dégoût, il avait dû la baiser plusieurs fois dessus. Elle n’avait jamais su où il travaillait, elle serait venue le voir avec le petit à l’époque ou seule. Elle aurait pu faire l’amour dans cette pièce tellement immense, elle avait envie de pleurer où lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle n’était pas comme ça, elle était tellement douce et bienveillante avec lui. Leur vie d’avant était partie en éclats, mais le pire, c’était tellement envie de recoller les morceaux pour le petit. Comme toujours, il était sa priorité, elle avait cette envie de l’embrasser. Mais cela était tellement facile d’oublier ces douze longs mois, elle avait dû affronter tellement d’épreuves sans lui. Elle avait eu un long passage à vide sans lui, elle avait eu les visites de son père qui se prenait pour le grand-père idéal alors qu’il était un paternel qui ne valait pas un clou. Il était toujours en train de critiquer Kaleb et défendait la pouffiasse de femme de l’amour de sa vie. Au bout de deux fois, elle l’avait mis dehors, car elle ne voulait pas que son fils puisse avoir une mauvaise image de son père. Quand il parlait de la décoration et qu’il avait autre chose à faire à l’époque, c’était bien vrai Kaleb était tout le temps avec elle et le petit. Il avait tellement été présent pendant sa grossesse, il n’avait jamais été absent pour les échographies, et même pour les prises de sang. Elle ne se lassait pas le regardait, car elle avait l’impression de voir son fils dans l’avenir. Elle avait des frissons dans tout le corps, elle avait qu’elle devait montrer ses émotions. Mais il la connaissait par cœur, elle se souvenait des appels en pleine nuit à sa mère. Elle n’avait envie de lui dire qu’elle avait été faible sans lui. Elle se mordilla la lèvre inférieure, bien entendu qu’elle avait envie de passer l’entretien. Elle ne voulait plus déprendre de son père, elle savait qu’elle devait travailler pour elle, mais surtout pour donner une vie meilleure à Loïc. Elle se ressaisit et lui dit : « Bien sûr que je veux passer cet entretien, j’ai besoin de retravailler… À moins que tu ne veuilles pas de moi pour ce poste… Je pensais que c’était toi qui avais envoyé cette lettre… Avant de commencer, je veux te dire que je comprends pourquoi notre fils est aussi beau… Il te ressemble tellement… ». Elle baissa le regard, il avait le regard profond du petit cela lui donnait des frissons. Aphrodite était tellement heureuse de le revoir, mais elle aurait sûrement dans d’autres circonstances. Elle aurait aimé le revoir avec Loïc. Elle aimait tellement le voir s’amuser, s’occuper de lui quand il était là avec eux dans leur maison. Elle le trouvait encore plus sexy quand il était un brin autoritaire, c’était ça qui l’avait fait craquer quand il était son professeur à la faculté. Elle revenue sur la chaise et croisa les jambes, elle s’en fichait de la position qu’elle reprenait. Ils se connaissaient par cœur, elle était plus à son aise comme ça que les deux pieds par terre. Elle sentait une certaine attraction envers lui, elle devait lui montrer qu’elle était la personne qu’il recherchait pour ce genre de poste. Elle ne savait comment faire pour ne pas avoir envie de lui dire ce qu’elle ressentait encore pour lui. Il l’avait fait, car sa femme lui avait demandé de faire un choix. Comment se passait leur vie de couple maintenant, il avait peut-être une autre femme dans sa vie. Elle ne savait rien et elle n’avait pas envie de le savoir tout simplement. Elle n’avait eu aucun homme dans sa vie depuis Kaleb, comme si elle se réservait pour leurs retrouvailles. Elle attendait avec impatience les questions de cet entretien, elle n’avait pas passé d’entretien depuis un moment. Elle n’avait pas non plus de références, pendant ces dix-huit mois elle était devenue maman d’un petit garçon qui était plein de vie. Elle commençait à être nerveuse, c'était bien la première fois qu'elle était dans cet état avec lui. Elle aimait cet homme d'un amour inconditionnel, elle avait tout de suite su qu'il serait le père de ses enfants. Elle se recoiffa nerveusement, comment pouvait-il être aussi froid avec elle. Elle n'était pas une inconnue pour lui, ils avaient été un couple et une famille. Elle n'avait pas l'intention de rester une mère au foyer toute sa vie. Elle voulait se battre pour son fils et pour elle. Elle lui souffla : « Je n'ai pas compté pour que tu me parles ainsi… C'est que tu ne m'aimes plus pour que tu me parles comme ça… Je ne suis plus rien, c'est ça… Je ne veux pas, tu me considères comme une mère… Je suis une femme qui aime toujours autant un homme malgré tout ce qui s'est passé pendant cette période qui a été compliquée pour moi et Loïc… ». Aphrodite lui en voulait tellement de son absence et d'avoir raté le premier anniversaire de son fils, ses premiers pas, les premières dents, la première fois qu'il avait essayé de manger tout seul. Il l'avait quitté pour rester avec sa femme, mais elle avait remarqué des couvertures dans un coin du cabinet. Il la prenait maintenant pour une idiote. Elle ne lui dit rien parce que sa rancœur était tellement forte et elle était tellement troublée par cette situation. Elle devait essayer de se concentrer, son avenir professionnel se jouait maintenant. Ils n'étaient plus amants, elle était une personne qui était à la recherche d'un emploi. Aphrodite sentait que quelque chose était toujours palpable entre eux. Elle se mordilla à nouveau sa lèvre inférieure et commença à jouer avec une de ses mèches de cheveux. Tant qu'il était en train de terminer sa tasse de café. Elle se mit à le regarder à nouveau dans les moindres recoins. Il était tellement beau, au fond de son cœur, elle n’avait jamais cessé de l’aimer.

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es douze longs mois sans elle, avaient été sans doute plus dur à vivre de mon côté que du sien. Je n’avais personne quand ma femme était loin de moi, seul à la maison, sans mère pour me consoler, sans père pour me soutenir. J’ai connu mon père à peine, il est mort quand j’étais un jeune adulte et je ne l’avais pas connu enfant, mais il avait tout fait pour que je devienne ce patron que je suis aujourd’hui et je ne l’en remercierai jamais assez. J’ai une belle vie grâce à lui. Mais ces temps ci sont dur, par ma faute, parce que je l’ai voulu ainsi, parce que j’ai su la vérité sur moi. C’était moi le problème dans mon couple, pas ma femme et que Loïc ne pouvait pas être mon fils. Le seul moyen que j’aurais pu avoir cet enfant, aurait été par traitement et fécondation in vitro chez Aphrodite. J’ai tenté à un suicide, j’ai pleuré toutes les nuits et je n’ai jamais eu personne pour m’aider à supporter le choix que j’avais fait. Et en retour, je n’ai jamais eu aucune nouvelle des lettres que j’avais envoyé à Aphrodite. Si ça se trouve elle ne les a même pas lus. Vu ses dires face au petit. Donc elle n’a jamais su qu’elle a failli jamais me revoir. Et puis bon, elle doit s’en foutre, comme elle a ignoré mes lettres et mes messages textes. C’est une évidence que cela ne me dérange pas que tu postules, si non je ne t’aurais pas proposer de continuer… Je baisse le regard. La voyant se rassoir ensuite. Tu n’as pas lus mes lettres alors… tu essaie de m’amadouer, en me disant qu’il puisse me ressemble, alors qu’hélas… cela est impossible…. Mon regard se plonge dans le sien, je la vois se croiser les jambes, je souris en coin, par chance que l’on se connaissait, c’était un plus, je l’avoue, pour le poste. Mais je ne veux pas la prendre parce qu’elle est Aphrodite, mais pour ses qualités d’Architecte. Tout dépendra des réponses qu’elle me donnera aux questions. Mais c’est sur qu’elle sera un plus si je la choisissais. Je pourrais essayer de reconquérir son cœur. Ça doit être fou comment elle m’en veut en ce moment. Je la sentais si tendu. Même que je n’arrivais pas à voir si elle était heureuse de me revoir. Je n’avais pas vu ma femme depuis 3 mois déjà, elle était parti pour un voyage de 6 mois. Ma vie n’était plus rien, mais quand ma femme était là, elle était mon pilier, mais quand elle était loin de moi, j’étais vulnérable et dépressif et seul sans la famille que j’avais fondé avec Aphro, j’étais détruit, mais tout ça c’est de ma faute, parce que j’ai réalisé que c’était moi le problème. Je ne peux aimer qu’une seule femme, c’est ça mon problème et un jour Aphrodite me demandera de divorcer et je ne pourrai pas lui dire oui. C’était à prendre ou à laisser quand on a décidé de vivre cette relation ensemble.

Je lui semblais froid, mais normal, j’ai beau être le coupable de cette histoire, mais j’avais quand même fait tout mon possible pour qu’elle ne veule pas trop, au moins un minimum seulement. Je croyais qu’elle aurait compris ma situation avec mes lettres, mais ça n’a servi à rien. Et là c’était comme ci elle ne comprenait rien. Et puis elle continuait son manège. Je soupire. Tu es ici pour l’entrevue, pas pour le passé qu’on a vécu ! D’après ce que j’en comprends, tu n’as même pas ouvert mes lettres… alors ne dit rien et passons cette entrevue. Et si ensuite tu as envie de me revoir, on en discutera compris? Je soupire de nouveau et ouvre son dossier pour prendre des notes, mais d’abord, elle devait savoir, si ça pouvait la rassurer. Je n’ai jamais cessé de t’aimer… tu peux pas comprendre, tu n’as même pas eu le courage d’ouvrir mes lettres… si ça se trouve…. Tu n’as même pas lu la première, comment le savoir, vu tas réaction envers moi, pourtant cette première lettre était là pour te protéger de ma femme…lis les autres pour savoir la vérité et la fin de l’histoire… passons… Je jette un regard sur elle, neutre et je poursuis. Je vais passer les questions personnelles, comme…. Je te connais par cœur. Je n’aurai pas beaucoup de questions, mais je veux te donner ta chance, donc, je n’ai pas le choix. Alors… pourquoi je devrais te donner le poste à toi plus qu’à un autre? Je la regarde, je voulais voir à quel point elle pourrait être compétente dans ce poste, mais en même temps, je voulais qu’elle ait le poste, je ne pouvais pas la choisir si elle n’a pas les compétences pour ça. Je sentais que j’allais encore dormir sur le divan de ce bureau plusieurs mois encore. Je sais qu’elle m’aime encore, elle l’a dit, mais la confiance, s’en était dissipé envers moi maintenant. Elle va être méfiante, je le serais en retour, alors qu’elle aura sans doute des exigences envers moi aussi.

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Elle avait passé ces douze longs mois sans avoir de nouvelles de lui, elle avait essayé de le voir dans les endroits qu’ils fréquentaient tous les deux. Il avait même déserté ces endroits, comme si Kaleb avait essayé de la rayer de sa vie. Aphrodite ne pouvait pas, car elle avait le modèle réduit à la maison, elle était tellement heureuse de le revoir. Il parlait qu’il était impossible qu’il soit son fils, elle se releva et prit son portable et lui montra la dernière photo de Loïc : « Regardes cette photo, elle date de ce matin. Tu trouves qu’il me ressemble, c’est toi en miniature. Il a la même implantation de cheveux. Alors me dis pas que tu n’es pas son père s’il te plait … Si c’est ta garce de femme qui t’as mis ça dans le cerveau … Tu diras à cette dingue qu’elle s’est foutue de toi Kaleb … ».  Elle plongea son regard marron dans le regard profond de bleu azur de Kaleb. Elle tenait le regard, elle savait que ça devait être encore une idée à sa femme. Elle usait depuis toujours de tous les stratagèmes pour l’avoir rien qu’à elle. Elle retourna sur la chaise et recommença à croiser ses jambes qui étaient tellement fines pour une femme qui avait un enfant en bas âge. Elle savait qu’elle serait prise pour ses qualités, mais elle savait aussi qu’elle avait des chances. Tout simplement, parce que c’était elle, Aphrodite mais elle n’avait pas d’en abuser non plus. Elle essaya de cacher toute sa colère, car elle pouvait être d’une telle violence en elle. Elle n’en voulait pas à lui personnellement, mais elle en voulait à Alicia celle qui avait privé son fils de la présence de son père. Même si un jour, Kaleb allait peut-être reconquérir son cœur, elle n’allait pas oublier qu’il soit parti pendant un an. Son regard était mélangé entre la vulnérabilité et la colère. Elle avait envie de lui appartenir à nouveau, elle savait qu’elle était là pour l’entretien. Mais elle avait besoin de vider son sac avant de tout commencer, elle voulait se sentir en harmonie. Elle soupira et lui dit : « Je vais juste te dire une chose Kaleb, je n’ai jamais eu peur d’elle et jamais elle me fera peur. Parce que moins au moins je sais à quel point tu es un homme extraordinaire et elle n’a pas eu la chance de porter ton enfant. Ta femme a un cœur glacial et je n’ai pas eu le courage, car ta première lettre m’a détruite à un point que tu ne peux pas comprendre. Et si j’accepte de te revoir ça sera avec Loïc. Pourquoi tu ne dis jamais son prénom ? ». Elle le regardait avec un regard intense entre le désir et la détermination. Elle voulait ce travail, non pas pour revoir Kaleb, mais aussi pour avoir une indépendance financière. Elle passa une main dans ses cheveux, elle le regardait avec un petit sourire en coin.

Il lui expliqua qu’il n’avait jamais cessé de l’aimer, mais pourquoi il avait obéi à cette greluche. Elle se mit à soupirer en jouant avec le bracelet. Elle était tombée de haut quand il lui avait dis qu’ils ne devaient plus se revoir. Elle était tellement qu’elle avait cessé de manger pendant un certain nombre de jours. Elle avait pu compter sur le soutien de sa mère, puis elle lui dit : « Pourquoi ta greluche à menacer ma mère ? Elle a essayé de te voir pour te donner des nouvelles de ton fils et te donner des miennes si tu avais été présent. Elle a menacé ma mère ta pseudo femme … Ma mère, si je la vois je vais faire un malheur Kaleb … ». Elle reprit sa respiration, car elle devait décrocher ce boulot pour un avenir meilleur. Elle fit mine de réfléchir à cette question : « Je pense que je te connais déjà par cœur, je connais tes petites habitudes. Je connais la majorité de tes travaux passés. Je pense qu’on est assez complémentaires. Je peux te relayer sur certaines choses, je peux avoir un regard neuf sur tes projets, même s’ils sont souvent parfaits. Tu sais que je suis travailleuse et que je tape à l’ordinateur assez rapidement sans regarder le clavier. Je peux aussi te tenir tête, je sais aussi comment faire te montrer que malgré les choses négatives tu as du positif. Je suis déterminée et ambitieuse et je peux aussi jouer l’atout charme quand tu as besoin de faire plier des gens. ». Elle semblait satisfaite d'elle.

Elle s’approcha de Kaleb et elle se mit sur son bureau juste en face de lui, elle lui sourit avec un petit regard innocent. Elle passa une main dans les cheveux de Kaleb, elle l’aimait plus que tout au monde. Elle ne savait pas si elle devait lui donner une seconde chance, mais il était tellement malheureux et ça se voyait. Elle lui dit : « Si je te donne une seconde chance, il aura des choses que tu seras obligé d’accepter, car pendant ces douze longs mois mon cœur a été meurtri. Et ton fils aura besoin de toi, même si je sais que tu seras obligé d’aller vivre avec ta femme. Je veux que tu acceptes mes certaines conditions sinon ça sera un point de non-retour. Loïc a besoin de toi, maintenant que je t’ai retrouvé. Moi aussi j’aurais besoin de toi, même si tu ne peux pas comprendre que j’ai aussi besoin de toi dans ma vie à temps complet. ». Aphrodite se posa sur les genoux de son amour retrouvé et lui déposa un doux et tendre baiser sur les lèvres et se retira. Elle avait envie de le posséder à nouveau malgré qu’il soit encore marié. Elle passa une main dans les cheveux de Kaleb, elle alla à nouveau sur la chaise qui se trouvait en face de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde. Elle se mit à se remordre la lèvre inférieure.

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out ça, était si dur si incertain. Que croire maintenant, qui croire? Elle me montra une photo de Loïc prise ce matin dans son portable. De nos jours, les photos, on ne les développe plus. On en possède des milliers dans notre téléphone. Je l’avoue, le petit avait mon regard, mes cheveux. Il avait juste ce teint plus foncé comme Aphrodite. J’eus un pincement au cœur en voyant la photo, il avait si changé. Les seules photos que j’avais de lui étaient sur ce bureau dans des cadres. Mais qui croire? Ma femme qui m’a prouvé avec un test que j’étais infertile ou mon amante avec sa photo de Loïc qui pourrait me prouver qu’il est vraiment de moi? J’ai vu les résultats du test, je l’ai lu et j’en ai vu la preuve. Mais de l’autre côté Loïc me ressemble tellement. Donc, je ne saurai jamais la vérité, sauf avec un test de paternité, mais je suis bien trop fier pour me décider à m’en faire passer un pour le petit. Ça choquerait Aphrodite encore plus. Quoique …

Je me passe une main dans les cheveux. Comment ma femme aurait pu menacer la mère d’Aphrodite ? Cela est impossible, comme elle est toujours avec moi quand elle n’est pas en voyage, elle vient travailler dans mon bureau sur son ordinateur portable avec moi quand je travaille. Elle sait à quel point ça me tue d’être seul… ça m’a été tellement dur ces douze derniers mois au bureau quand elle partait en voyage, je me sentais si seul. Avant mon abandon face à Aphrodite, je bossais chez elle quand on se voyait, j’étais présent, 24H avec eux d’eux et pendant sa grossesse. Je trouvais toujours le moyen d’être là, même dans les moments les plus importants de la grossesse quand ma femme était à la maison. Alicia n’a jamais rien su, ni soupçonner quoi que ce soit de mon infidélité, elle l’a découvert il y a un an quand je suis allé avec elle en Europe. En fouillant dans mon portable, elle avait découvert une photo de mes amours et c’est là que le calvaire d’Aphrodite a commencer. Alors je me demande comment ma femme a pu empêcher ma belle-mère de venir me voir? C’est impossible. J’attends la fin de l’entrevue pour me prononcer là dessus. C’est vrai…. Tu es la meilleure candidate pour le poste, les chances sont toutes de ton côté, je peux te l’assurer. J’écris dans son dossier, avec un icône disant qu’elle est celle choisis, mais je vais quand même passer les autres aussi.

Je l’écoute me débiter ses qualités et envie sur le boulot. Elle n’avait pas tort, elle serait la plus parfaite comme assistante, encore plus qu’un pur étranger qui voudrait le poste, mais je dois attendre avant de me décider, il me restait encore 5 candidats potentiel à voir, elle était que la 3e. Je peux enfin me déballer en parole moi aussi. Elle était en train de me prendre pour un menteur, elle était en train de prendre ma femme pour une menteuse. Comment elle osait faire ça alors qu’elle n’a même pas pris le temps de lire mes lettres. Si elle savait que j’ai voulu mourir que je suis même aller jusqu’à faire le geste, elle a été à deux doigts de ne jamais plus se retrouver en face de moi. Même que j’y songe encore aujourd’hui à recommencer…. Même si elle me dit toutes ces paroles blessantes, je les mérite, mais elle me dit tout ça, sans même comprendre ce qui s’est réellement passé… Si Loïc me ressemble autant, c’est que tu t’arrange pour qu’il me ressemble… je suis infertile, ce n’est pas mon fils… je suis désolé de te décevoir, mais tu vas devoir te faire à cette réalité Aphro. Et puis, ma femme n’aurait jamais fait ce que tu as dit qu’elle a fait à ta mère parce que…. Elle ne me quitte jamais quand elle n’est pas en voyage, c’est la raison pour laquelle il m’était dur de venir te voir, elle traine même dans ce bureau à bosser quand elle bosse sur Portland. Et ce n’est pas quand elle est en voyage qu’elle irait menacer ta mère, comme elle venait à la maison pour me donner des nouvelles. Alors n’essaie pas de me faire encore plus sentir coupable Ok… je le suis déjà assez comme ça… Je soupire doucement, j’avais frémi à son baiser, son tendre baiser et la voilà à me parler de conditions… ça me fait peur… Je la regarde intensément, nerveux et perdu. Quelles conditions? Quelles choses dont je serais obligé d’accepter? Que vas tu me faire au juste? Encore me menacer, alors que tu n’as même pas lu mes lettres? Je suis marié, j’aime ma femme, je t’aime aussi et tu ne vas pas m’obliger à la laisser, ça non, je suis désolé. Je ferme son dossier et je me lève de mon bureau et me dirige à la porte, je la regarde.

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Aphrodite était en train de regarder les moindres réactions de son amant. Loïc lui ressemblait tellement, il avait juste le teint un peu plus bronzé comme elle. Elle voyait bien qu'il était sceptique, jamais elle n'aurait dit ça y a un an. Elle prit une longue inspiration et lui lâcha : « Si tu ne me crois pas… On a qu'à faire un test ADN, même si je connais bien le résultat final sera positif… Jamais au grand jamais je t'aurais trompé Kaleb… Tu sais que les mecs de mon âge ne sont pas mon truc… Et tu sais que je suis une femme fidèle… ». Aphrodite sentait qu'il doutait encore d'elle, mais elle était tellement troublée par cette situation et surtout qu'elle n'était plus celle qu'il avait soi-disant aimé. Elle savait qu'Alicia était sûrement dans le coup. Kaleb ne la croyait pas, mais c'était bien Alicia qu’Aphro avait vu depuis l’arrière de la voiture. Elle n'était pas folle non plus, elle se passa une main dans ses cheveux. Elle était d'un calme olympien, elle lui dit : « Je sais que c'était elle, car j'étais derrière dans la voiture et tu vas me dire qu'elle était avec toi quand tu étais sous la douche. C'était même un jour où t'ai dit : « Nous sommes si près de toi, mais à la fois si proche de toi mon amour et mon papa chéri. ». Tu te souviens de cet unique message que je t'ai envoyé. J'aurais pensé que tu allais comprendre. Mais je me suis trompée. ». Kaleb se remit à parler de l'entretien, bien sûr qu'elle était la meilleure candidate. Sans se vanter était la seule des personnes qui avaient passé l'entretien à le connaître sur le bout des doigts. Elle savait plus de choses même que sa propre femme. Elle s'approcha de lui, elle ferma le dossier sans même regarder. Elle était maintenant sur le bureau. Elle fit tomber ses escarpins et déposa ses pieds sur ses cuisses et les appuya pour lui montrer qu'elle était toujours sous l'emprise de désir pour lui. Elle lui en voulait encore, mais elle était tellement amoureuse de lui. Elle le désirait tellement, mais il avait tellement de choses qui les opposaient à présent. Elle se retira et se remit sur la chaise et passa une main dans ses cheveux.

Elle le dévisageait, car il doutait de sa paternité. Elle sentait les larmes qui menaçaient de couler. Il était littéralement en train de lui dire que Loïc n’était pas son fils. Elle se mit en face de lui et lui cria dessus : « Quoi ça m’arrange qu’il te ressemble ? Tu m’as déjà vu avec d’autres hommes que toi ? Tu m’as déjà vu draguer les hommes ? Ta femme ferait n’importe quoi pour te garder avec elle et tu le sais bien… Je t’aime, mais je ne comprends pas comment tu peux la défendre et croire ses conneries. Comme je t’ai dit, on va faire un test ADN, on ira ensemble chercher les résultats ... Si tu étais vraiment amoureux de moi et tu tiendrais à notre petit, tu aurais pris tous les risques et peut-être, on aurait eu son petit frère ou sa petite sœur… Kaleb, je t’aime autant que je puisse te détester actuellement… ». Elle le regardait soupirer comme toujours, il prenait la défense de sa manipulatrice de femme. Elle ne savait pas pourquoi il restait avec elle. Elle n’était pourtant pas une femme qui était méchante, mais elle n’avait envie de perdre à nouveau son homme. Elle était heureuse de revoir cet homme qu’elle chérissait tellement. Elle s’approcha de lui de Kaleb qui était maintenant près de la porte, elle lui dit : « Tu veux connaître mes conditions ? Très bien, je vais te les donner mes conditions… ». Elle alla vers la porte à double tour et pris la main de son amant et ils allèrent sur un des nombreux canapés. Elle le posa sur le canapé et se mit sur lui et commença : « Voilà mes conditions, je veux que tu nous appelles au moins une fois par jour quand tu seras avec ta femme. Et je veux que tu acceptes aussi de nous voir au moins un repas du soir quand elle sera là… Tu sais bien que c’est important pour le petit… Et tu pourras revenir à la maison en reprenant nos habitudes si tu le désires… Mais je veux que tu comprennes que tu m’as fait tellement de mal quand tu es parti du jour au lendemain… ». Elle passa ses mains dans ses cheveux et commença à l’embrasser à nouveau. Elle était tellement amoureuse de lui, elle avait de le sentir à nouveau contre elle. Elle avait juste envie de profiter de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde.

Aphrodite savait qu’elle devait mettre aussi du sien, mais elle était en colère contre Kaleb. Elle sentait des frissons dans tout son corps. Elle était amoureuse de lui depuis tellement d’années qu’elle n’avait pas l’intention de le laisser partir à nouveau. Elle avait envie de le faire réagir. Elle avait envie de lui à cet instant précis. Elle était tellement en manque de cet homme, qui lui avait fait découvert le plaisir ultime. Elle se contenta de se coller contre lui et de fermer les yeux et de pleurer en silence. Elle pleurait toutes les nuits depuis le jour où il était parti, elle pensait à lui-même quand elle était en voiture. Elle avait même espéré qu’un jour, il allait revenir chez eux. Mais il n’est jamais revenu, elle était dévastée de n’avoir plus aucun contact avec lui pendant ces douze derniers mois qui fut pour elle une éternité. Elle serra sa chaîne et elle continua de pleurer de plus en plus fort. Elle releva sa tête et elle le regardait comme une petite fille en manque d’affection. Elle était tellement mal, qu’elle sentait que son maquillage avait coulé. Elle se remit sa tête dans sa nuque pour renfiler à nouveau son parfum qui lui manquait tellement.

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e ne savais plus quoi faire, devais-je accepté tout ça? Et comment est-ce possible qu’elle m’ait envoyé un texto alors que je ne quittais jamais mon portable, sauf la nuit? Je passais mon temps à regarder si elle avait répondu à mes messages et jamais rien. La voilà donc à me mentir, ou qu’elle l’a envoyé à la mauvaise personne. Je pose mes mains sur ses hanches et puis je viens les glisser dans son dos pour la coller à moi. Je ferme les yeux et la laisse humer mon odeur. C’est moi qui suis parti, je n’ai pas le droit de la repousser. Je plonge mon visage dans le creux de son cou. Je n’ai jamais reçu ton message… et je ne quitte jamais mon portable, même sous la douche…. Alicia n’a jamais pu aller te menacer en personne… c’est impossible… t’as dû envoyé ce message à la mauvaise personne, désolé. Je la lâche et je me lève du divan, frustré qu’elle n’ait pas vérifier le destinataire avant de l’envoyer… Je vais me poser face à la grande vitre de mon bureau, je regarde le ciel. Je ne savais plus quoi faire ni penser. En plus des conditions que Aphro’ m’imposait, mais je ne pouvais pas, alors qu’elle savait, depuis déjà 6 ans, ce qui en était. Et maintenant, elle voulait que je passe ce test de paternité, évidemment que je vais le faire, juste pour espérer qu’il soit mon fils. Juste pour m’assurer que je lui ai fait un enfant. Mais pourtant, ma femme ne m’a jamais donné d’enfant… Je ne regarde pas Aphro, fixant la baie vitrée. J’aime ma femme, elle est mon pilier, celle qui a été là quand j’ai perdu mon père… Il est normal que je la défende non? Je t’aime aussi, tu es l’amour de ma vie, elle est mon âme sœur, alors, tu vas devoir t’y faire, me partager avec elle. Tu es tombée amoureuse d’un homme Polygame, je ne peux n’avoir qu’une seule femme dans ma vie… Il y a six ans, tu avais accepté ces conditions. J’étais déjà un homme marié, tu devenais ma maitresse et c’est ainsi. Je me frotte la nuque et je me retourne pour lui faire face, elle était debout juste derrière moi. J’ai failli faire le saut. Et puis, tu n’as pas lu mes lettres, alors ne m’impose pas de conditions… Tu le sais depuis le début qu’on ne se voit pas quand ma femme est à la maison. Même si maintenant elle sait que j’ai une amante, elle a fini par l’accepter, mais que je dois ne pas te voir quand je suis avec elle. Et je crois que c’est normal non? Surestime-toi heureuse que tu sois la plus chanceuse des deux que j’aime. Car ça toujours été toi, avec qui j’ai le plus passé de temps. Tu es trop exigeante tu sais. Alors, je ne peux pas les accepter. Je ne peux pas t’appeler une fois par jour cette semaine là où je serais avec elle. Je ne peux pas quitter la maison un repas du soir par semaine quand elle sera à la maison, car ce sera son repas à elle, alors que tu auras tous les autres quand elle sera en voyage. Je soupire et je me retourne de nouveau face à la fenêtre, les mains derrière mon dos. Et puis… compte toi encore heureuse que je serais à toi beaucoup plus longtemps maintenant, si tu m’acceptes quand même sans tes conditions…. Alicia par maintenant entre trois et six mois. Elle revient que dans 3 mois… déjà parti depuis trois mois… Si tu avais lu mes lettres aussi… je me demande comment tu fais pour vouloir me reprendre après ce que je t’ai fait? Dans ma tête… tu allais me rejeter… Je pose ma main sur la vitre, y voyant parfaitement son reflet.Et comme je n’accepte pas tes conditions, ce sera un point de non-retour, comme tu as dit. Je suis désolé de te décevoir, mais c’est comme ça. Tu as déjà eu plus qu’elle et tu en as jamais assez… Je t’ai donné un enfant, qu’elle ne pourra jamais avoir de moi, si c’est elle qui est infertile. Tu passais 3 semaines dans le mois avec moi, elle qu’une seule. J’ai tenté à un suicide… à cause de mon amour pour toi, elle jamais. Tu es exigeante Aphrodite. Je me retourne et je retourne m’asseoir à mon bureau et je la regarde. Tu savais ce qui en serait toujours toi et moi et c’est comme ça.

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Aphrodite savait qu’elle était exigeante, mais elle ne l’avait pas vu depuis ces douze longs mois. Elle avait le premier anniversaire seule avec Loïc, elle avait tellement souffert. Elle avait envie de l’embrasser encore, mais il était tellement loin de l’homme qu’il était avant, froid et distant. Elle ne lui en voulait pas, mais elle avait besoin d’affection de la part de celui qu’elle aimait plus que tout avec son fils. Certes, elle n’avait pas lu les lettres, par fierté ou pour ne pas pleurer devant son fils. Elle était entière, car elle avait des réels sentiments pour lui et il était encore là. Elle passa une main dans ses cheveux, elle était vraiment nerveuse. Elle était au bord de la crise de nerf, elle se mit à soupirer et lui dit : « Oui, je suis exigeante, mais comment tu ferais si tu étais à ma place, après avoir passé un an sans te voir. Et maman ne ment pas, tu connais ma mère quand même, c’est une femme droite. Non, je ne me suis pas trompé de numéro, tu devais sûrement dormir, car j’étais avec ma mère. Et maman ne ment pas, tu connais ma mère quand même, c’est une femme droite. Elle est parfois un peu exubérante, mais elle est droite. Je t’ai déjà menti ? Non, regarde mon visage, tu vois une once de mensonges. ». Elle fit une petite pause pour boire une gorgée d’eau, elle avait la gorge sèche. Elle reprit en se raclant la gorge : « Je sais que j’ai de la chance de te voir plus qu’elle, mais comprends que tous les trois, on forme une famille. Moi aussi, je t’aime plus que tout au monde avec notre petit, mais il a besoin de te voir le petit. Je me demande si tu comprends que moi aussi, j’ai passé des moments de passages à vide, mais j’ai tenu pour lui et dans l’espoir de te revoir un jour. J’ai eu peur de te perdre que tu sois parti loin de nous Kaleb. Il ne se souvient pas de toi, mais j’ai toutes les photos de nous avant et pendant ma grossesse. Je suis prête à faire des efforts, mais essayes d’en faire des petits pour qu’on puisse faire des souvenirs à trois maintenant. ». Elle devait accepter les conditions que Kaleb lui proposait. Il était toujours de dos, cela avait le don de l’énerver, Aphrodite avait qu’il soit tendre avec elle et non froid comme il était à ce moment précis. Elle était sûre de ses sentiments envers lui, elle avait cessé d’être trop fière avec lui. Elle lui dit et lui dit : « Je te pardonne parce que je t’aime et je veux qu’on puisse reformer une famille toi, le petit et moi… Je m’en fous des autres et encore plus de ta femme. Mais je veux juste t’aimer comme je l’ai fait malgré cette longue année d’absence. Jamais de la vie je t’aurai rejeté. Je ne pourrais jamais, car tu m’as donné le plus merveilleux des cadeaux… Un enfant qui te ressemble, même si tu refuses de l’admettre. Il est comme toi, il a des grandes capacités pour son âge, il est comme toi vif, spirituel, il s’intéresse aux livres… Il a besoin de toi Kaleb, je ne peux pas remplacer ta place, je suis sa mère… Je sais que j’ai de la chance de te voir plus qu’elle, mais comprends que tous les trois, on forme une famille. Je suis paumée sans toi, tu comprends, je suis peut-être une femme forte pour toi. Mais quand je suis encore l’éternelle adolescente qui est tombée amoureuse de toi… ». Elle se mit sur le bureau de bureau de Kaleb et elle le fit pour qu’ils puissent se regarder dans les yeux, elle avait besoin d’un contact visuel avec lui. Elle caressa ses bras sans rien demander de plus de lui. Il était tellement beau, elle se sentait mal à l’aise, mais elle prenait sur elle. Elle était comme une enfant quand elle était en présence de Kaleb, elle l’aimait d’un amour inconditionnel, qui aurait pu lui donner des envies de se détruire quand il n’était pas là. Elle passa une main dans ses longs cheveux et lui dit : « Je sais que tu m’aimes, mais je te demande juste que tu puisses dire bonne nuit à ton fils quand tu ne seras pas avec nous… Je sais que ça sera compliqué, mais il aura besoin de savoir que tu penses à lui… Kaleb, je n’ai jamais cessé de t’aimer, tu comprends ou pas … Je ne veux plus te perdre, même si la réadaptation sera compliquée au début… ». Elle avait été lâche, car elle avait refusé de tout savoir ce qu’il ressentait quand il était loin d’eux. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, elle n’avait jamais cessé de lui appartenir. Elle avait compris qu’elle venait tout accepter, sinon elle allait voir échapper une nouvelle fois et définitivement l’homme qui était celui de sa vie, malgré cette situation. Elle soupira à nouveau et lui dit : « Je suis tombée amoureuse de toi et non de l’homme marié et tu le sais. J’ai accepté et j’accepte à nouveau, mais comprends juste que je n’ai pas envie qu’on se perde encore et pour toujours. Je ne veux pas qu’on soit juste des parents, je veux qu’on puisse être un couple Kaleb. Je veux montrer qu’on est des gens qui s’aiment… Je veux pouvoir faire des balades main dans la main. Tu vois ce que je veux ou pas… J’ai même cru qu’un jour, tu allais revenir à la maison comme ça et on aurait repris notre routine … Mais je me suis trompée sur ça aussi… Je n’aime pas dormir seule, je dors avec tes anciennes chemises pour avoir ton odeur avec moi… Tu sais que tu es l’amour de ma vie Kaleb Avery… Je t’ai même cherché au parc Kaleb, crois-moi, ce fut dur sans toi … ».

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’avais beau l’entendre me parler, me convaincre de tout ça, mais pourtant j’étais cette tête de mule qui avait du mal à croire à cette réalité. Non sa mère n’est pas une menteuse. Aphrodite n’est pas une menteuse non plus. Et je ne veux pas croire que ma femme, celle qui est mon pilier, mon âme sœur, ait pu me faire ça… effacé le seul retour de texto de l’amour de ma vie. Jamais je ne le saurais, parce que si je le demande à Alicia, elle me dira qu’elle n’a pas fait ça et moi je la croirais, tout comme je crois Aphrodite. Je crois aussi sa mère, mais il m’est impensable que ma femme ait pu avoir fait tout ce que Aphrodite me dit. Je me frotte la nuque. Et quand elle me dit que le petit a besoin de son père, je pense immédiatement à moi qui n’a jamais eu de père et je n’en suis pas plus mal non plus. Alors ce n’est pas une raison valable de dire que Loïc a besoin de moi, parce que c’est faux, j’ai vécu sans père et je m’en suis très bien tiré. J’ai connu mon père j’avais 16 ans, si ce n’est pas à mes 14 ans. Ce n’est pas que je veux dire que Loïc doit vivre ce que j’ai vécu, oh ça non, mais qu’il n’en n’est pas plus mal que je passe une semaine de temps en temps loin de lui, sans lui dire bonne chaque soir ou bien lui raconter une histoire. C’est ce que Aphrodite ne veut pas comprendre. Que je sois comme ça et que cette semaine sans eux, est réservé qu’à ma femme est c’est ainsi. Je n’ai pas eu de père et je m’en suis très bien tirer, alors ce n’est pas une semaine ou deux par année qui va faire de notre fils un enfant sans père. Et puis tu l’as dit, il ne me connaît pas et a bien vécu sans moi pendant un an sans s’en plaindre, alors ne me mets pas la pression, c’est ainsi que ce sera. Quand je suis avec ma femme, aucun contact entre nous. Je la regarde ensuite. Et puis, moi aussi j’ai passé un an sans toi, alors oui je me mets à ta place, parce que je l’ai vécu aussi. Et pire pour moi, je n’ai pas eu mon fils à mes côtés pour surmonter cette épreuve… Même si c’est de ma faute. Même si j’ai voulu ce qui est arrivé que je l’ai décidé ainsi, ça m’a été dur de le vivre autant que toi, si non plus, alors que j’ai essayé de rester en contact avec toi, par lettres, par messages textes… mais jamais aucune réponse de ta part. Ma première lettre aurait jamais dû te faire fuir, au contraire, tu aurais dû en comprendre les raisons de mon abandon, c’était pour vous protégez et me permettre de bien encaisser cette vérité qui est sans doute fausse maintenant et me permettre de rester tout de même en contact avec toi et prendre le temps d’encaisser cette vérité incongrue, alors que si j’avais écrit la vraie vérité de mon départ dans cette lettre, alors oui, tu aurais eu le droit d’ignorer toutes mes lettres et mes messages texte, mais… tu l’as fait quand même, malgré les belles paroles que j’ai écrite qui prouvait que je t’aimais toujours.. tu as ignoré toutes les autres lettres… Je baisse le regard. Mais ça été que dans un seul sens, j’ai été le seul à garder le contact. Alors ne vient pas me dire que je ne sais pas ce que tu as vécu, parce que moi ce que j’ai fait c’est rester en contact, alors que toi, non. Tu as préféré m’ignorer et pas donner de nouvelle et si je ne suis jamais revenu à la maison, c’est parce que j’étais persuadé que tu ne voulais plus de moi, parce que si ça avait été le contraire, tu aurais répondu à mes lettres où au moins à mes textos… Et aujourd’hui, si tu es enfin là devant moi, c’est parce que tu ne savais même pas que tu allais pour un boulot ou ton amant en était le patron. Je suis persuadé que si tu avais su, tu ne serais même pas venu postuler. Je la regarde intensément. Alors qu’elle venait de me dire qu’elle m’avait cherché dans ce parc où nous allions, par le passé, nous promener ensemble. Oui, j’ai évité tous ces endroits où nous avions l’habitudes de fréquenter, parce que les souvenirs en étaient trop douloureux, alors que je croyais ne plus jamais la revoir. Et plus on parle ensemble, plus je n’ai plus envie de lui envoyer cette 13e lettre… Je soupire, alors qu’elle était assise en face de moi sur le bureau en me caressant les bras, mon poils s’hérissait… L’enveloppe qui contenait cette 13e lettres dépassait de la poche intérieure de mon veston de suède bleu marin. Un faux mouvement et elle pourrait s’en échapper. C’est ce qui arriva quand je me redresse un peu, accrochant mon veston au coin du pupitre. La lettre tomba sur le bureau, côté face, ou on pouvait y lire, le nom complet d’Aphrodite et son adresse, un timbre y était même déjà apposé, mais elle n’était pas cachetée. ∆e me lève sans l’avoir vu tombé de ma poche et je retourne à ma fenêtre. Si tu savais… je ne suis jamais parti Aphrodite, sauf pendant ses deux semaines en Europe. À mon retour, j’ai attendu tes réponses à mes textos, jamais rien… Et ensuite, est venu la deuxième lettre et aucune réponse. J’ai texté Tous les jours pendant une semaine deux semaines après la première lettre que je t’ai envoyé. J’ai cessé ensuite, ayant compris que tu ne voulais plus de moi… je l’ai supposé, mais j’ai continué à t’écrire. Tout ce que j’attendais, c’était des réponses, mais jamais rien, ce qui voulais dire que tu ne voulais pas que je revienne. Pour moi, tu les avais toutes lus, et que tu avais lu la vérité et encore, aucune réponse, pas même une réponse quand je t’ai écrit cet appel à l’aide juste avant ma tentative de suicide et à mon retour de l’hôpital, je t’ai encore écrit et je me suis dit…. Que c’était fini toi et moi, alors que tu ignorais encore mes lettres et que tu te foutais que j’ai essayé de mourir… mais aujourd’hui, je sais que tu n’as ouvert aucune de ces lettres et que tu ignores encore à quel point j’ai souffert, moi aussi, pendant ses 12 mois où je t’ai abandonné, juste parce que je me suis senti cocu et égoïste parce que j’ai cru à cette infertilité chez moi…alors qu’elle est probablement fausse… Je me retourne pour la regarder. Faut que tu comprennes que… si je ne suis pas revenu à la maison, c’est parce que, à mes yeux, tu ne voulais plus de moi, parce que tu m’as jamais répondu. Mais je sais maintenant que tu ne les as… jamais lu.

aphrodite holmes

kaleb avery

I love you but it's complicated

Aphrodite était en train d’observer Kaleb, il était en train de se frotter la nuque comme toujours quand il était nerveux. Elle savait très bien qu’elle en demandait peut-être un peu trop, mais elle avait besoin de soutien, Loïc était un enfant qui avait des besoins intenses depuis qu’il était parti. Elle avait juste envie d’avoir de gestes d’affection de la part de lui. Elle avait besoin qu’ils soient un binôme, un couple et tout ce que les couples ou même les gens séparés font quand ils sont parents d’un enfant en bas âge. Elle soupira, mais elle devait accepter, même si les premiers temps ça serait à contre cœur : « Je connais déjà tout ça, Kaleb, tu comprends qu’il va être chamboulé quand tu seras absent ou pas. Je ferais de mon mieux, mais c’est assez compliqué… Il est dans la période où il a peur de l’abandon… J’ai failli le prendre avec moi pour l’entretien tellement ça m’a déchiré le cœur de le laisser ... ». Il la regardait, il demandait aucun contact avec elle quand il serait avec sa femme, elle eut un sourire en coin et lui dit : « Et si j’ai ce boulot ? Je ne travaillerais pas de la semaine pour ne pas vous déranger en pleine séance de galipettes… Ou tu ne comptes pas me prendre pour être tranquille et recommencer vos petites sauteries… J’ai fui, car je me suis occupée de NOTRE fils qui avait besoin à temps complet comme tu nous as abandonnés à cause des mensonges de ta femme… Je sais qu’elle est ton piler, mais moi, je t’ai aussi soutenu quand tu as commencé ce projet … Mais je vois que tu as encore oublié ça… Tu as oublié des choses Kaleb… Non, je n’ai pas oublié toutes tes paroles où tu m’as dit que tu m’aimais. Comment tu veux accepter le départ de l’homme que t’aime et qu’il te le répète hein ? Et tes messages sont sur mon téléphone et quand je ne suis pas bien, je les relis et j’ai même tous ceux que tu as pu m’envoyer quand on n’était pas séparés… Oui, je suis une stupide fétichiste des messages d’amour… Et je pense que j’aurais peut-être hésité, mais je serais venue pour avoir cette même explication … Tu serais revenu un jour nous voir ou tu aurais continué à tout fuir à cause de ta femme qui m’a privé de toi ? ». Elle était en face de lui, elle était en train de trembler, car elle n’avait jamais été comme ça avec lui. Elle ramassa l’enveloppe au passage, il avait toujours cette écriture si douce et ferme à la fois. Elle lui dit : « Tu comptais m’envoyer cette treizième lettre ? Comme on est ensemble, je peux la lire et te répondre directement si tu le permets. De toute manière, je n’ai pas besoin de ton autorisation comme elle m’était destinée ... Cependant regarde-moi s’il te plait… Je veux un contact visuel, je déteste quand tu me fuis…  ». Elle se racla la gorge et commença : « Cher mon cœur, ma vie, mon amour, Tu me manques, tu lui manques chaque jour un peu plus. Je suis de plus en plus vide sans toi, il ressent mes angoisses la nuit comme toujours même quand tu étais absent Elles sont de plus en plus forte. Malgré sa présence dans notre lit, il semble tellement froid sans toi. Tu es le seul à me faire vaincre cette peur de la nuit. Je m’en souviens plus pourquoi j’ai aussi peur, mais ta présence me rassurait. C’est vrai que tu es prêt à m’épouser, je serais la plus heureuse des femmes si c’est le cas. Je serais digne et fière de porter ton nom comme celui de notre fils qui est la plus belle des choses qui me soit arriver avec ton amour. Tu es rentré dans mon cœur, j’ai enfin compris la définition de l’amour et du mot famille malgré tes absences. Tu es le père de Loïc, je sais qu’elle t’a menti pour te garder auprès d’elle. Je n’ai pas réussi et je n’ai pas voulu te remplacer, car tu es l’homme de ma vie Kaleb. Je ne suis pas la femme idéale, mais mon Amour pour toi est le plus sincère et le pur au monde. Si tu es prêt à te battre pour moi. Je veux que tu me prouves tout de suite et maintenant. Ton absence d’affection que tu me fais part en ce moment alors que je suis en face de toi, me glace le sang. Tu sais ce qui est dur dans le mien, c’est que tu sois parti comme je te l’ai dit. Mais aussi que tu es continué de coucher avec elle. Je suis en manque de toi, non pas sexuellement, mais aussi affectueusement et intellectuellement. J’aimais m’amuser avec toi et le petit, voir comment on était heureux tous les trois sans que personne ne puisse nous atteindre. Je serais vraiment heureuse et épanouie quand nous serons à nouveau réunis comme par le passé. Love Aphro’ ta déesse de l’amour. ». Elle était en larmes et serra la lettre contre son cœur et regardait Kaleb. Elle était à nouveau vulnérable en face de l’homme qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer. Elle avait beaucoup de mal avec ses sentiments, elle lui avait montré à de nombreuses reprises. Elle savait qu’il aurait coupé les ponts dans les lieux et à la maison, car elle n’avait pas répondu à ses lettres. Elle passa une main dans les cheveux de Kaleb : « J’aurais pensé que tu sois revenu, pour qu’on puisse avoir une conversation comme nous sommes en train d’avoir. Nous sommes des adultes, je voulais qu’on puisse se parler en face. Je sais que je ne suis pas la femme idéale, mais tu es le seul à me connaitre plus que tout le monde. Laisse-moi une dernière chance dans ton cœur et cette chance de travailler avec toi ... J’ai toujours rêvé de bosser avec toi et tu le sais très bien ... »

Codage par Libella sur Graphiorum

out ça, était compliqué et la fois triste. Je ne savais plus quoi faire, alors que j’ai vraiment cru qu’elle ne voulait plus de moi, parce qu’elle ne répondait pas à mes lettres et ni à mes messages textes. Je n’aurais pas écrit douze lettres si elle avait répondu à la première… la seconde lettre aurait été différente, elle aurait été explicative et Aphro aurait appris la vérité plus tôt, on se serait expliqué par texto ensuite et, je serais sans doute revenu vers elle il y a déjà 10 mois…Je serais parti que deux mois et non douze mois et oui… je ne serais pas revenu à elle si elle n’était pas venue à cet entretien d’embauche. Dans le fond, j’ai beau être le coupable de cet abandon, mais elle n’a pas aidé non plus en m’ignorant totalement pendant tout ce temps… alors qu’elle en subi les conséquences. Elle essayait tellement de me faire sentir coupable, alors que je l’étais déjà jusqu’aux os. Mais j’avais préféré ma fierté et croire en ma femme que d’affronter la vérité en face avec Aphrodite. Alors que je sais maintenant que Loïc m’appartient et j’Ai perdu 12 mois de sa vie, alors qu’aujourd’hui, il ne se rappelle plus de moi, c’est comme s’il ne m’a jamais connu au final. Alors qu’est-ce que ça ferait qu’il ne me voit pas deux à quatre semaines par année? Déjà que lorsqu’on se retrouvera lui et moi, il sera timide et aura surement peur de moi, comme il ne me connaît pas. À ses yeux, je ne serais pas son père, ça mettra du temps avant qu’il le comprenne, donc il sera habitué de me voir partir une semaine, il n’en sera pas plus mal, alors que j’ai été un an absent déjà. Je lui dis que ces mots. Loïc s’est déjà adapté à mon départ, t’en fait pas. Tu l'as dit, il ne me connait pas, il aura le temps de s'habituer à mes départ d'ici à ce qu'il sache qui je suis vraiment pour lui. Et en plus, il y avait l’histoire de ce boulot et de ma femme… C’était évident qu’elle se doutait qu’Alicia venait ici pour se faire baiser et je ne le nierai pas. Mais ce que Aphrodite n’avait pas compris, c’est que ce sera elle qui se fera baiser sur mon bureau si je l’embauche, elle n’avait pas compris encore que c’était la meilleure façon pour nous de se voir tous les jours, même quand je serais avec ma femme. Je ne rentrerai juste pas à la maison dormir avec elle, ces quatre semaines par années où je serais avec Alicia. C’est avec toi que je ferais mes petites sauteries sur ce bureau si je t’embauche, pas avec elle… et non je n’ai pas oublié tout ça. J’aime deux femmes, malgré que tu voudrais être l’unique à mes yeux, mais c’est ainsi. Elle est mon pilier, mon âme soeur, toi la mère de mon enfant, l’amour de ma vie et ça me flatte que tu m’idoles à ce point… mon amour, mais j’aurais voulu avoir des réponses à mes messages… J’ai autant souffert que toi dans cette histoire, mais contrairement à toi… je n’ai jamais eu aucune nouvelle…de toi. Je ne m’étais pas rendu compte que ma treizième lettre avait quitté la poche de mon veston, que je ne retire jamais pour justement, éviter ça. Je soupire et baisse le regard quand je la vois la ramasser. non… Dans le but de pas l’autoriser à l’ouvrir, mais elle le fit quand même, me forçant à la regarder, j’en avais pas envie. À l’instant même, je voulais disparaître, je voulais passer à travers la baie vitrée de mon bureau et mourir. J’avais tellement peur de sa réaction… Je te fuis pas…Mon regard soutenait le sien, parce que je l’aimais et qu’il était trop tard pour revenir en arrière. Mais je fus surpris de sa réaction, elle avait répondu à ma lettre… J’avais envie de pleurer, j’avais envie de disparaître et maintenant, j’avais encore plus de la peine qu’elle n’est pas répondue à mes lettres, qu’elle n’a même jamais lu. On en serait pas là en ce moment. Tout se serait réglé qu’en deux lettres. Maintenant, c’était à mon tour de lui en vouloir et avec raison. Mon cœur avait mal, j’étais en sueur par la panique, je m’en voulais tellement d’être partie, d’avoir tenté à un suicide, d’avoir loupé le premier anniversaire de mon fils, de les avoir abandonnés pour l’égoïste que j’étais. Plus elle répondait à ma lettre, plus une larme se lâcha sur ma joue, me mordant la lèvre. Je voudrais lui donner cette affection, mais j’étais trop tendu pour ça en ce moment. Arrête… Je baisse le regard. Tu ne devais jamais la lire… ni y… répondre… tu ne devais même… jamais la recevoir… pas tant que je n’aurais pas été prêt à ce qui est écrit dans cette lettre…tu n’as même pas lu les autres… j’aurais tellement aimé que tu les lises et y répondre… Je lève mon regard sur le sien.  De toute façon, si tu avais répondu à la première lettre, où même à mon premier message texte, on serait surement ensemble à nouveau depuis dix mois. Peut-être plus, si on s’était parlé comme des adultes, comme tu le dis si bien, mais entre les deux, c’est toi l’enfant, pas moi.  Si je ne suis pas venu vers toi, c’est justement parce que tu m’as ignoré et que j’en avais compris que tu ne voulais plus de moi, si ça avait été le contraire, tu aurais au moins répondu à mon message texte pour avoir des explications, mais rien. Alors oui, j’ai évité tous les endroits que nous fréquentions en croyant que tu voulais que je sorte de ta vie… J’ai envoyé une lettre par mois, avec cet espoir que tu finisses par répondre à l’une d’elle, mais je ne savais pas que tu n’avais lu que la première et aucune des autres et non, je ne serais jamais revenu vers toi à cause de ton ignorance face à moi. Mais même si je suis le seul coupable de l’histoire, j’aurais aimé avoir ton soutient et que tu me rassure que tout ça puisse être faux, comme tu l’as fait aujourd’hui. Mais tu étais trop fière pour me supporter dans le mensonge de ma femme et avoir d’autres explications. Tu n’as même pas cherché à me récupérer, voilà la vérité… Je soupire et une autre larme roule sur ma seconde joue. J’ai tout fait pour que tu me réponds, que tu m’aides, même tenté au suicide… t’as de la chance qu’on m’est trouvé à temps… Je la regarde de nouveau. tu sais quoi? Pendant cette année là, je n’ai même pas dormi dans la maison de ma femme, je vivais dans mon bureau à attendre des nouvelles de toi. Je passais chez moi que pour prendre des affaires, je n’y restais même pas. J’ai cessé de t’envoyer des messages texte pour ne pas t’harceler, alors que tu n’y répondais pas. Tu savais qu’on disait que quand quelqu’un ignore tes messages c’est parce qu’il ne veut pas te parler? C’est comme ça que je l’ai sentis. Alors…. Moi aussi je suis en manque d’affection envers toi, mais je suis tendu là et déçu de la vérité sur toi, de savoir que tu attendais que je vienne à toi, alors que c’est ce que j’ai essayé de faire pendant douze mois. Tu m’as ignoré… alors ne t’attends pas que je revienne demain, ça pourrait mettre du temps… laisse-moi du temps, mais je ne dis pas non à ce retour dans ta vie, parce que je t’aime plus que tout au monde. Et oui, tu auras surement le poste, mais je dois passer les autres candidats aussi. Tu auras des nouvelles dans la semaine. Je sais à quel point tu veux bosser avec moi. Je m’avance jusqu’à elle et je viens poser ma main sur sa joue et la caresser de mon pouce, posant mon front contre le sien dix secondes, fermant les yeux, pour ensuite le décoller et me reculer. C’est la seule affection qu’elle aura de ma part aujourd’hui. Je suis trop tendu pour un baiser ou un calin. Trop déçu du comportement ignorant qu’elle a eu envers moi. Je retourne à mon bureau. Le prochain candidat est dans 5 minutes, si t’as autre chose à me dire, dit le.

aphrodite holmes

kaleb avery

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L’ambiance était de plus en plus pesante à ce moment précis, elle savait qu’elle avait été sincère avec lui. Elle passa une main dans ses cheveux tout en le regardant, elle avait besoin de lui à nouveau. Ce besoin était vital, elle n’avait pas envie de le perdre à nouveau. Elle avait été tellement fière de ne pas avoir lu les lettres de Kaleb. C’était vrai qu’avec le recul, ils auraient sûrement été à nouveau ensemble à cette heure-ci. Elle lui dit : « Il s’est adapté par la force des choses Kaleb, je sais qu’il aura quand même du mal à te laisser s’il s’habitue à ta présence… Moi aussi je m’y suis habituée, mais ta présence me manque terriblement... Il sait qui tu es Kaleb, tu crois que je ne lui ai jamais parlé de toi ? Au contraire, je lui parle de toi tous les jours, il sait que tu es son père … J’ai gardé toutes nos photos et j’ai gardé tout ce que tu as laissé à la maison … Y a même encore des projets à toi dans le grenier, je n’ai rien pu jeter et encore moins tes vêtements … ». Elle avait besoin de lui parler, mais surtout de vider son sac, car elle en avait sur le cœur. Dès qu’elle avait vu le bureau, elle avait deviné que sa femme se faisait baiser dessus, elle était dégoûtée. Elle n’avait jamais eu la chance de connaître où il travaillait, cela l’avait blessé au fond d’elle. Elle avait toujours un peu fond d’arrogance, c’était dans ses gênes quand on connaissait son père. Elle esquissa un petit sourire, quand elle sut que cela allait être sa place si elle était engagée. Elle retroqua avec un sourire malicieux : « Tu veux vraiment qu’on fasse nos petites sauteries ici sur ce bureau ? Moi je ne veux pas que des petites sauteries avec toi Kaleb. Je sais qu’elle est ton pilier, mais elle t’a menti sur quelque chose te tellement grave … Dis-toi je te préviens que si je suis ton assistante, je ne veux pas la voir ni lui parler au téléphone d’accord ? Toi aussi tu es l’amour de ma vie, le père de mon enfant, tu es la personne qui compte le plus avec notre petit garçon. Tu m’as tellement manqué, j’ai besoin de t’appartenir Kaleb, sentir ta peau contre la mienne. Je sais que tu aurais voulu des réponses, mais ton départ inattendu, m’a brisé le cœur. Je t’en ai donné, mais elle nous a empêché de nous retrouver. J’ai plus envie qu’on soit séparés encore une fois … ». Elle voyait bien que la réponse orale à sa treizième lettre était en train de le faire décomposer. Elle avait répondu avec son cœur et son âme, elle avait juste envie de lui appartenir entièrement, mais cela était complètement impossible. Elle sécha ses larmes une à une avec un amour inconditionnel qui aurait pût être destructeur pour tous les deux. Elle en était là, car elle était en manque de l’affection de cet homme qu’elle aimait plus que tout au monde. Il lui avait donné le plus beau des cadeaux, un enfant. Elle se souvenait comme si c’était hier, le jour où elle avait appris sa grossesse. Elle ne voulait pas s’arrêter, elle avait besoin de lui dire ce qu’elle ressentait réellement. Elle sanglotait et lui dit : « Oui j’aurais dû les lire et toi tu aurais pu lui désobéir si tu aimes autant que tu le dis … Donc tout ce que tu dis dans cette lettre est un tissu de mensonges ? Tu ne comptes jamais m’épouser ? ». Elle prit sur elle, car il commençait à être vraiment cruel avec elle. Elle se mit à pleurer à nouveau et lui dit : « Tu oses dire que c’est moi l’enfant ? C’est toi qui est parti sans un mot et qui a voulu jouer le mort dans tous nos endroits, on aurait pu se revoir … Tu aurais pu voir notre fils faire ses premiers près de notre banc. J’ai eu un passage à vide quand tu es parti, j’ai pensé revenir chez toi, mais j’avais peur qu’elle soit là. J’ai eu peur de vous voir vous embrassez, elle a eu droit à des choses que je n’ai pas eu depuis un an. Un an sans avoir le droit de te toucher, un an sans te faire l’amour, tu n’étais pas là non plus pour le premier anniversaire de notre enfant. Je sais que c’est aussi ma faute, on a tous les deux torts. Mais j’avais envie que tu comprennes que tu sois là dans ces moments qui sont précieux dans la vie d’un enfant et d’un couple. Quelle vérité sur moi ? Que je ne suis plus une enfant. Tu es déçu que j’ai mal réagi face à ton absence, tu as fui notre vie de famille Kaleb. Non, je ne peux pas attendre, j’ai trop attendu. Loïc a trop attendu de te voir en chair et en os. Je sais que je suis égoïste vis-à-vis de ta femme. Je t’aime aussi plus que tout au monde, je suis toujours la même, mais j’ai évolué. Et si je passais les entretiens avec toi, afin de voir si nous sommes toujours aussi complémentaires. ». Elle avait bien l'intention de profiter un maximum de lui aujourd'hui, le petit était à la crèche pour toute la journée. Elle le vit arriver vers elle. Quand son pouce caressa sa joue, une larme se mit à couler. Elle avait envie de bien plus ça. Leurs deux fronts étaient collés, elle ferma les yeux pour mieux en profiter. Ma seule marque d'affection qu'il lui donnait fut de courte durée. Elle était tellement de cette situation, elle aurait aimé être sa femme cela était sûr. Aphrodite passa une main dans les cheveux de son amant en collant son front contre celui de Kaleb. Sans avoir l’autorisation, elle se serra contre lui et profita. Aphrodite ne voulait pas qu’il puisse partir à nouveau, elle allait se battre pour l’homme qu’elle aimait d’un amour incompréhensible et pour sa famille qui était très importante à ses yeux. Elle avait un petit sourire en coin et lui dit : « Voilà ce que j’avais à te dire Kaleb et toi ? Tu as encore des choses à me dire ? Je t’aime … ».

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lle me mentait, elle ne faisait que me mentir depuis le début de cette conversation. « Point de non retour », « Loïc qui ne sait pas qui je suis », « L’entretient qu’elle passe en ce moment », mais qu’est ce qu’elle cherche au juste? À me faire fuir, je le crois bien oui et après elle ose dire que ma femme est une menteuse, elle n’est pas bien mieux de son côté… elle a osé me mentir elle aussi sur mon fils… Et là, la voilà a critiquer cette 13e lettre… Elle devait pas la lire. J’étais devant elle et me voilà de nouveau à mon bureau, j’avais 5 minutes encore, c’était à mon tour de lui répondre, alors que j’avais pris le temps de réfléchir à tout ce qu’elle m’avait dit à l’instant. Je soutiens son regard, l’empêchant de s’approcher. Elle avait essayé de nier qu’elle avait tort. Elle avait pas voulu lire mes lettres, alors tant pis, voilà où nous en sommes, pour une putain de fierté qu’elle avait. Je finis par lui répondre à tout ce qu'elle venait de me dire, assis à mon bureau. Oui, je t’aurais épousé si je n’étais pas déjà marié, mais hélas, pas de chance et elle me refuserait le divorce et je ne pourrais rien y faire… et je ne peux pas être qu’à une seule femme, désolé. Si je la quitte pour toi, je m’en trouverai une autre. Je soutiens toujours son regard. Tu as accepté dès le début qui j’étais et que tu devais me partager, se sera toujours ainsi. Tu seras juste la prochaine cocue si tu me force à divorcer et t’épouser, je ne serais jamais qu’à toi. J’étais comme ça, j’avais besoin de deux femmes dans ma vie, pour être certain d’être aimé. C’est surement une maladie mentale chez moi, j’en sais rien, je n’ai jamais été diagnostiqué, donc qui sait, les soins que j’ai de besoin. Pour notre fils, toi aussi tu es une menteuse, comme ma femme l’a été, peut-être que j’aime les menteuses dans le fond ! Moi je conserve tes premiers dires, il ne me connaît pas, il sait pas qui je suis, alors ça ne lui fera rien si je ne suis pas là une semaine tous les 3 mois. Donc toi aussi tu m’as menti sur quelque chose de grave… ne me prend pas pour un con, je n’oublie aucune de tes paroles. Tu cherches à m’éloigner de toi en me mentant. En plus de tout ça, elle m’avait menti qu’elle ne savait pas que c’était moi le patron de cette agence, elle vient de me le confirmer, alors qu’elle m’a dit qu’elle ne savait pas quand elle m’a vu dans le bureau à son entrée. Trois mensonges en 15 minutes. Alors qu’elle vient se blottir contre moi, me toucher. Je soupire, elle avait une tête de mule effroyable, mais je ne refuse pas le calin, je la sers en retour, humant son odeur qui m’avait manqué. J’avais beau être cruel dans mes paroles face à elle, mais c’était ainsi, mais je l’aimais tellement. Je reste blotti dans ses bras, fermant mes yeux. Lis mes lettres, et après on en reparlera… tu devais pas lire cette 13e lettre, si tu n’avais pas lu les autres, encore moins y répondre… Je ne pouvais pas revenir en arrière, c’était une évidence, je m’en voulais tellement maintenant que je l’ai retrouvé. J’ai gâché notre amour et même si on vie ensemble, elle m’en voudra toujours, malgré l’amour qu’elle me porte encore malgré ce que je lui ai fait. Je ne pourrai jamais me faire pardonner, parce que je ne peux pas lui donner ce qu’elle attend de moi. Je suis tellement mal de tout ça, qu’elle ne pourrait pas comprendre mon envie d’en finir à nouveau. Elle a même ignoré mon appel à l’aide dans cette lettre ou je demandais de l’aide, mais j’ai fini par faire l’action.. Je t’aime aussi. Maintenant je dois passer le prochain entrevue. Je la lâche et la laisse partir.

aphrodite holmes

kaleb avery

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Elle était en train de regarder Kaleb dans les yeux, elle avait le regard plein de larmes. Elle savait bien ce qu’il pensait d’elle. Il la prenait peut-être pour une menteuse, et cela ne manquait pas. Il commença à lui parler du mariage et elle lui dit : « C’est faux, je sais que tu ne me tromperas jamais, car j’ai cette place particulière dans ton cœur. Tu ressens de l’amour, le réel sentiment d’amour. Tu m’as fait un enfant. On a partagé des choses que seules personnes. Tu ne sais même pas si tu peux être l’homme d’une seule femme tu n’as jamais essayé. Et si tu essayais ça avec moi, tu as peut-être peur de m’aimer pleinement en réalité. ». Elle le regardait dans les yeux, sans baisser son regard, elle savait qu’elle n’avait pas tort dans le fond. Elle avait un certain pouvoir sur lui, elle passa ses mains sur ses bras, il était en train de parler de leur fils. Elle l’écoutait avec intérêt sans sourciller, elle était assez calme et elle lui dit : « Je t’ai menti pour la période de sa petite enfance et quand il sera plus grand tu comptes lui dire quoi ? Papa est en déplacement, alors qu’il sera qu’on travaille encore ou tu veux lui la vérité qu’on est ta deuxième famille et que tu comptes culbuter ta femme en même temps que sa mère ? Moi non plus je n’oublie pas tes paroles et encore moins les écrits. ». Elle mit la mettre dans son décolleté et lui sourit : « On en rediscutera en temps et en heure de tes paroles sur la lettre Kaleb. C’est qui est parti pour une énième manipulation de ta femme … Qui s’est éloigné de moi pendant un an ? C’est moi ? C’est toi qui est parti Kaleb … Tu n’as pas vu les moments les plus importants de sa vie … Je t’aime tellement au tant que je peux te détester à cause de ton absence … Même si j’y suis aussi pour quelque chose. Et cesses d’être cruel envers moi s’il te plaît … ». Il était en train de la serrer contre lui, elle se sentait tellement bien dans ses bras. Elle était la pré-adulte qu’il l’avait connu, elle se souvenait encore de la première nuit qu’ils avaient passé dans la maison qu’elle possède encore. C’était la veille de sa fin du premier semestre, ils avaient passé le début de la soirée à lire. Puis ils avaient fait l’amour dans le lit de la chambre parentale. Ils étaient heureux comme jamais, elle savait envie que ce bonheur et harmonie ne sera jamais de retour. Ils avaient passé un an, ils avaient perdu tous leurs repères de vie commune. Kaleb avait fui leur vie d’avant, il n’avait pas vu son enfant depuis tout ce temps. Elle était lassée de cette situation, elle profitait de chaque seconde de cette étreinte qui lui avait tellement manqué. Elle se retira à moitié, elle l’écoutait parler et il reparlait de « ces fameuses lettres ». Elle avait trouvé ce qu’elle allait faire cette nuit, comme elle ne dormait pas beaucoup. Elle esquissa un léger sourire et lui dit : « Bien sûr que je vais les lire les lettres, mais je veux qu’on se voit demain au parc. Je serais avec le petit si tu as envie de le voir et le prendre dans les bras … Je veux qu’on essaye d’avoir une vie de famille et une vie de couple… Je sais que je dois accepter, mais tu sais que tout ça va être dur pour moi … Je n’ai jamais cessé de t’aimer et mon cœur t’aime autant qu’avant même si tu es parti … Je ne peux pas te détester et rayer un trait sur notre histoire cela est complètement impossible. ». Elle se retira complètement de son étreinte et déposa un tendre baiser sur ses lèvres, les larmes étaient en train de pleurer à chaudes larmes. Elle n’avait pas envie de le laisser à nouveau, elle était tellement heureuse de l’avoir retrouvé. Elle appréciait vraiment ce coup de pouce du destin, elle resta devant lui sans un mot. Elle était immobile, elle caressa sa joue et l’embrassa encore et toujours. Elle était comme attirée par ses lèvres, elle aimait la douceur et le goût qu’elles avaient. Elle sentait son cœur battre à tout rompre. Elle savait qu’elle devait partir, mais c’était tellement dur. Elle devait le faire, elle n’avait pas vraiment le choix. Elle s’avançait vers la porte et passa une main dans ses cheveux. Elle attendait un dernier geste d’affection de la part de Kaleb, elle était complètement ailleurs. Elle se recula vers la porte du bureau de Kaleb, elle avait le cœur qui battait énormément. Elle se sentait plus légère, d’avoir eu une discussion à cœur ouvert avec lui. Mais elle était encore et toujours en manque d’affection de cet homme. Elle devait si faire, elle n’aurait rien d’autres de sa part, elle sécha ses larmes et mit la main sur la poignée de la porte. Elle lui dit avant de partir : « C’est ça tu veux ? Tu veux que je parte, très bien je vais partir. Je t’aime tellement que je pourrais me détruire pour toi … ». Elle n'avait pas le moindre sourire sur le visage, ni aucunes étincelles dans le regard. Elle était juste malheureuse de voir comme il était assez égoïste avec elle à ce moment précis, elle avait l’impression qu’il était en train de lui échapper à nouveau. Elle ouvrit la porte et lui dit d’un ton assez professionnel : « Au revoir Monsieur Avery. J’espère avoir des nouvelles de votre part dans les plus brefs délais. ». Elle passa une main dans ses cheveux, elle claqua la porte et partie en direction de sa voiture. Elle l’ouvrit et s’effondra la tête sur le volant, elle avait juste envie d’être avec lui à ce moment précis. Elle avait envie d’être avec Kaleb et Loïc comme au temps du bonheur.

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